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Liban

Les efforts du Hezbollah pour faire tomber le gouvernement ne font que démontrer sa propre peur, affirme Obama devant Hariri

« Le Hezbollah a peur », commentait hier la Maison-Blanche après l’entretien entre Barack Obama et Saad Hariri. Photo Reuters

Avant de se rendre, hier matin, dans l'Arizona pour assister à une cérémonie de commémoration en mémoire de la tragédie qui s'y est récemment déroulée, le président des États-Unis, Barack Obama, a reçu à la Maison-Blanche le Premier ministre Saad Hariri, au moment même où les dix ministres du 8 Mars démissionnaient de son gouvernement.
MM. Obama et Hariri se sont rencontrés dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche. Souriants, ils ont rapidement posé pour les photographes, sans faire de commentaire. Il n'y a pas eu de rencontre avec la presse à l'issue de cet entretien. Néanmoins, la Maison-
Blanche en a donné les grandes lignes dans un communiqué.
Le président Obama a d'abord félicité le Premier ministre libanais pour « son ferme leadership et ses efforts pour parvenir, dans des circonstances difficiles, à établir un consensus et une stabilité ».
« Les efforts du groupe mené par le Hezbollah pour faire tomber le gouvernement libanais ne font que démontrer sa propre peur et sa détermination à bloquer la capacité du cabinet à gérer ses affaires et à promouvoir les aspirations de tous les Libanais », a noté la présidence américaine dans son communiqué.
« Le président et le Premier ministre ont exprimé leur détermination à parvenir tant à la stabilité qu'à la justice au Liban en cette période d'incertitude gouvernementale, et sont d'accord sur le fait que toutes les parties devraient éviter les menaces ou les actes de nature à provoquer l'instabilité. Ils ont également affirmé leur engagement pour consolider la souveraineté et l'indépendance du Liban, l'application des résolutions du Conseil de sécurité et le partenariat entre leurs deux pays », a indiqué la présidence américaine.
Durant l'entretien, le président Obama a insisté sur « l'importance du Tribunal international comme moyen aidant à mettre fin à l'ère de l'impunité des assassinats politiques ».
Il a de même évoqué avec le Premier ministre la nécessité « d'unifier les efforts avec la France, l'Arabie saoudite et les autres acteurs internationaux et régionaux pour maintenir le calme au Liban et assurer que l'action du tribunal ne soit pas entravée par une troisième partie ». Tous deux ont exprimé leur « détermination à établir la paix et la justice au Liban durant cette période de défi pour le gouvernement ». Les deux hommes se sont mis d'accord sur « la nécessité pour toutes les parties d'éviter les menaces et les actions pouvant provoquer l'instabilité ».
Suite à l'entretien, Saad Hariri a écourté son séjour aux États-Unis pour se rendre à Paris, où il doit s'entretenir aujourd'hui avec le président français Nicolas Sarkozy.
La veille, la Maison-Blanche avait aussi précisé que le Liban est un partenaire important pour les États-Unis dans leur effort de promouvoir la paix, la stabilité et la justice au Moyen-Orient.
La veille également, le président Obama s'était à nouveau entretenu avec le roi Abdallah d'Arabie pour lui souhaiter une bonne convalescence et le remercier d'avoir reçu à New York la secrétaire d'État, Hillary Clinton. Et, à la lumière de l'engagement qu'il partage pour le bien du Liban et pour l'appui au Premier ministre, Saad Hariri, il a réitéré sa volonté de collaborer avec l'Arabie saoudite et les autres partenaires pour soutenir la souveraineté, l'indépendance et la stabilité du Liban.

Avant de se rendre, hier matin, dans l'Arizona pour assister à une cérémonie de commémoration en mémoire de la tragédie qui s'y est récemment déroulée, le président des États-Unis, Barack Obama, a reçu à la Maison-Blanche le Premier ministre Saad Hariri, au moment même où les dix ministres du 8 Mars démissionnaient de son gouvernement. MM. Obama et Hariri se sont rencontrés dans...

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