À quatre étapes de l'arrivée à Buenos Aires, le suspense devrait donc perdurer quelque temps. Rappelons qu'en 2010, les deux hommes avaient conclu l'épreuve sur le plus petit écart jamais enregistré sur un Dakar : 2 min 12 sec. Derrière les deux leaders, Giniel de Villiers (VW), 3e, a assuré un nouveau triplé pour Volkswagen. Quant à Stéphane Peterhansel (BMW), il n'en finit pas de dégringoler au général. Après avoir perdu près d'une heure et quart, lundi, le pilote français a encore lâché plus de dix minutes, mardi, et se retrouve relégué à 1h42 min du leader.
Desprès reprend
une minute à Coma
Dans la catégorie motos, les organisateurs avaient décidé d'innover en lançant les motos par vague de dix pour les meilleurs. Mais partir en groupe n'induit pas forcément de réaliser les bons choix.
Au bout d'une vingtaine de kilomètres, neuf des dix premiers ont ainsi opté pour un mauvais cap, hypothéquant d'emblée leur chance de remporter la 9e étape du Dakar. Seul Helder Rodrigues (Yamaha) choisissait la bonne option. Mais en vue de l'arrivée, le Portugais tombait en panne d'essence et voyait la victoire s'envoler au profit de l'Américain Jonah Street (Yamaha). « C'est fantastique, lançait-il à l'arrivée. C'est très émouvant. On vient ici pour donner tout ce qu'on a. Et on ne peut pas faire mieux que premier. Alors gagner une étape, c'est vraiment spécial. »
Au classement général, Cyril Desprès (KTM) reprend une grosse minute à son adversaire Marc Coma (KTM) mais reste toujours à 8 min 14 sec de l'Espagnol. Quant à « Chaleco » Lopez (Aprilia), 10e de la dernière étape dans son pays, il conserve sa place sur le podium, à 23 min 33 sec du leader.