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Israël menace d'une nouvelle offensive généralisée si les tirs continuent en provenance de Gaza

Des ministres israéliens ont laissé planer dimanche la menace d'une nouvelle offensive contre la bande de Gaza si les tirs de roquettes à partir de ce territoire contre le sud d'Israël devaient se poursuivre.

"Toutes les options sont ouvertes," affirme Sylvan Shalom, le vice-Premier ministre israélien.

"Il n'est pas exclu de lancer une seconde opération "Plomb durci" si l'escalade de violence se poursuit, même si personne ne le veut", a averti Sylvan Shalom, le vice-Premier ministre cité par sa porte-parole, alors que les tensions s'accroissent depuis le mois dernier à la frontière entre Israël et le territoire palestinien.
"S'il le faut, Israël durcira sa riposte. À mon avis toutes les options sont ouvertes" a ajouté M. Shalom.
À Gaza, un dirigeant du Hamas, Ayman Taha, a indiqué que le mouvement islamiste au pouvoir dans le territoire palestinien avait pris des contacts avec les autres factions afin d'arrêter les tirs de roquettes contre Israël et qu'il était "presque parvenu à un accord avec elles afin d'épargner à notre peuple une nouvelle agression (israélienne)".
Il y a deux ans, l'armée israélienne avait lancé contre Gaza une offensive dévastatrice, baptisée "Plomb Durci", avec l'objectif déclaré de faire cesser les tirs d'obus et de roquettes vers son territoire. L'opération a fait 1 400 morts chez les Gazaouis, 13 côté israélien.
"Il est tout à fait évident que la situation dans le sud est devenue intolérable", a déclaré de son côté aux journalistes le ministre de l'Information Yuli Edelstein, qui appartient comme M. Shalom au parti Likoud (droite) du chef du gouvernement Benjamin Netanyahu.
"Il faut adopter dorénavant une politique de tolérance zéro", a renchéri le ministre des Infrastructures nationales, Uzi Landau, du parti d'extrême-droite Israël Beiteinou.
Le député du Parti travailliste (centre-gauche) Amir Peretz, ancien ministre de la Défense, qui réside à Sdérot, tout près de la bande de Gaza, a estimé pour sa part que "l'action de l'armée israélienne doit augmenter d'un cran, même s'il n'est pas encore question de conflagration globale".
Les tirs de groupes armés palestiniens de Gaza sur le sud d'Israël se sont intensifiés ces dernières semaines, faisant des blessés. Israël a riposté par des raids aériens et des tirs de chars contre le territoire contrôlé depuis 2007 par le mouvement islamiste Hamas. D'autres représailles israéliennes sont attendues.
"Au total, au moins sept engins, des roquettes ou des obus de mortier, ont été tirés depuis samedi contre Israël à partir de Gaza", a précisé un porte-parole militaire.
Trois personnes, dont deux ouvriers agricoles thaïlandais d'un kibboutz, ont été blessés samedi par ces tirs revendiqués par la branche armée de l'organisation radicale Jihad islamique, les Brigades d'Al-Qods, à Gaza.
Si les autorités israéliennes tiennent pour responsable en premier chef de ces attaques le Jihad Islamique, elles ont accusé le Hamas au pouvoir à Gaza de fermer les yeux sur ces opérations.
Vendredi, un sergent israélien avait été tué et quatre autres soldats blessés par un obus israélien à la suite d'une erreur de tir lors d'un accrochage avec des Palestiniens armés à la lisière de la bande de Gaza.
Selon un bilan de l'armée israélienne, 235 roquettes et obus de mortier ont été tirés de Gaza vers Israël pendant l'année 2010.
"Il n'est pas exclu de lancer une seconde opération "Plomb durci" si l'escalade de violence se poursuit, même si personne ne le veut", a averti Sylvan Shalom, le vice-Premier ministre cité par sa porte-parole, alors que les tensions s'accroissent depuis le mois dernier à la frontière entre Israël et le territoire palestinien."S'il le faut, Israël durcira sa riposte. À mon avis...