Rechercher
Rechercher

Culture

Concert viennois du Nouvel An, l’Autrichien Franz Welser-Möst à la baguette

Le maestro autrichien Franz Welser-Möst.

Le concert de musique classique le plus médiatisé au monde, celui du Nouvel An de l'Orchestre philharmonique de Vienne, sera dirigé demain, samedi 1er janvier (10h15 GMT), pour la première fois par le chef d'orchestre autrichien Franz Welser-Möst et retransmis à la télévision dans plus de 70 pays, dont 43 pays européens.
Ainsi, cet événement exceptionnel, traditionnellement consacré à la valse viennoise et aux compositeurs de la famille Strauss, devrait être suivi par près de 50 millions de téléspectateurs, de l'Albanie à l'Uruguay, en passant par l'Australie, la Chine, l'Inde, le Japon, les États-Unis, la Russie, entre autres. Le concert sera diffusé en haute définition (HD) et pourra être suivi en direct sur Internet via l'un des sites de la télévision publique autrichienne
(http:/TVthek.ORF.at).
Pour Franz Welser-Möst, âgé de 50 ans, il s'agit d'une reconnaissance de sa liaison patiemment construite avec Vienne et l'Orchestre philharmonique.
Directeur général de la musique à l'Opéra de Vienne, il a notamment dirigé les Wiener Philharmoniker au Festival de Salzbourg en 2009 et lors de la deuxième plus importante manifestation de cette prestigieuse phalange, le concert nocturne d'été au palais impérial de Schönbrunn, à Vienne, en 2010.
Au cours d'une conférence de presse, lundi, il s'est fait un plaisir d'annoncer que son «arrière grand-mère dirigeait une salle de bal où s'était produit Johann Strauss père et où Johann Strauss fils a donné son premier concert public».
Choisi par les musiciens, qui, depuis la création du Philharmonique en 1842, gèrent eux-mêmes leur orchestre, Franz Welser-Möst est ainsi le 15e chef à tenir la baguette dans le club très fermé du Neujahrskonzert, avec les Autrichiens Josef Krips, Willy Boskovsky, «roi» de la valse viennoise, Herbert von Karajan, Carlos Kleiber et Nikolaus Harnoncourt, l'Allemand Clemens Krauss, l'Américain Lorin Maazel, les Italiens Claudio Abbado et Riccardo Muti, l'Indien Zubin Mehta, le Japonais Seiji Ozawa, le Finlandais Mariss Jansons, le Français Georges Prêtre et l'Israélo-Argentin Daniel
Barenboïm.
Ayant vu le jour en 1939, aux heures noires qui ont suivi l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie, ce concert, dont l'édition 2011 sera la 71e, la seule interruption remontant à 1940, apportera quelques nouveautés, par exemple la Valse de Méphisto du compositeur hongrois Franz Liszt, dont on fêtera en 2011 le 200e anniversaire de la naissance.
Côté ballet, c'est l'ancien danseur-étoile de l'Opéra de Paris, Jean-Guillaume Bart, qui signera pour la première fois la chorégraphie, les costumes étant l'œuvre du Sud-Africain Johan Engels, présent, lui, pour la cinquième fois.
Quant à la décoration florale de la magnifique salle du Musikverein, elle sera assurée pour la 30e fois par les jardiniers de la ville italienne de San Remo.
Comme d'habitude, les précieux sésames des billets se sont arrachés dans le monde entier un an à l'avance.
Outre le culte de la musique et de la valse viennoise, le concert du Nouvel An est aussi l'occasion pour le Philharmonique de Vienne de soigner ses finances par des ventes lucratives de CD et DVD (Decca): le CD sera sur le marché mondial dès le 7 janvier et le DVD, tourné par la télévision publique autrichienne ORF, le 14.
Le concert de musique classique le plus médiatisé au monde, celui du Nouvel An de l'Orchestre philharmonique de Vienne, sera dirigé demain, samedi 1er janvier (10h15 GMT), pour la première fois par le chef d'orchestre autrichien Franz Welser-Möst et retransmis à la télévision dans plus de 70 pays, dont 43 pays européens.Ainsi, cet événement exceptionnel, traditionnellement consacré à...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut