« Notre principale priorité reste de contenir le chômage et de créer plus d'emplois », a-t-il ajouté, précisant viser une croissance économique moyenne de 8 % lors des cinq prochaines années contre 6 % environ pour l'année fiscale en cours.
« Nous œuvrons pour un nouveau départ de notre économie (...) qui se reflète de manière concrète sur le niveau de vie des citoyens », a-t-il poursuivi.
« Nos politiques de réformes économiques ont donné une nouvelle force à notre économie. Nous avons pu surmonter deux crises mondiales consécutives avec nos propres ressources sans que notre économie ne tremble », s'est-il félicité.
Le gouvernement égyptien a engagé ces dernières années un vaste programme de libéralisation de l'économie du pays, qui lui a permis de bien résister à la crise financière mondiale et lui vaut les louanges d'institutions comme la Banque mondiale.
Cette amorce de décollage économique n'a toutefois pas permis de réduire les inégalités dans un pays où environ 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté de deux dollars par jour et par personne.
Avec plus de 80 millions d'habitants, l'Égypte est le pays le plus peuplé du monde arabe.
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