"Nous avons été attaqués, pas essentiellement par des gouvernements, pas essentiellement par le gouvernement américain, même si les choses sont en train de chauffer maintenant, mais par des banques", a affirmé M. Assange dans un entretien à la chaîne de télévision américaine CNBC, réalisé dans la campagne anglaise où il se trouvait après sa libération jeudi.
Parmi les attaquants du site, M. Assange a énuméré "des banques de Dubaï, des banques de Suisse, des banques des Etats-Unis, des banques du Royaume-Uni", mais sans livrer aucun nom.
Il a également réitéré son intention de publier des documents des institutions financières: "c'est notre activité normale de publier des informations sur les banques", a-t-il dit, "bien sûr que nous continuons à diffuser de la matière sur les banques".
La prochaine vague de révélations de WikiLeaks portant sur les institutions financières est attendue le mois prochain.
Le mois dernier, M. Assange avait promis des informations de nature à faire tomber "une banque ou deux" avec la publication de documents compromettants pour la direction d'une "grande banque américaine".
Le site d'informations Huffington Post avait alors exhumé un entretien que le fondateur de WikiLeaks avait accordé en octobre 2009 à une revue spécialisée, où il affirmait détenir "5 gigaoctets de données provenant de Bank of America, du disque dur d'un de ses dirigeants".
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