Les deux chefs d'État étaient naturellement d'accord pour que tout soit fait afin d'éviter la moindre discorde au Liban où il est impératif de « préserver sécurité et stabilité ». Bachar el-Assad a indiqué avoir évoqué avec son hôte les répercussions de l'acte d'accusation du Tribunal spécial pour le Liban, révélant qu'ils ont discuté « plusieurs idées », mais qu'il « ne veut pas parler au nom du Liban. La médiatisation de propositions de ce genre nuit au processus politique et c'est au Liban d'en parler, ni au Qatar ni à la Syrie », a-t-il estimé.
Quant à l'émir al-Thani, il a assuré qu'il n'existe pas d'initiative syro-qatarie, affirmant que Damas et Riyad restent absolument déterminés à protéger le Liban de toute discorde. « L'Arabie saoudite et la Syrie redoubleront d'efforts pour éviter que la région ne sombre de nouveau dans quelque spirale que ce soit », a-t-il encore dit.
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