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Liban

Le Liban évalue toujours les dégâts de la tempête

À Saïda, on repêchait encore les voitures englouties par la mer.Ali Hachicho/Reuters

Quarante-huit heures après la tempête, les Libanais estiment toujours les dégâts subis lors du week-end. La vitesse du vent avait atteint quelque 100 kilomètres à l'heure et la neige était tombée à 800 mètres, les températures atteignant les 6 degrés à Beyrouth en soirée.
Le commandement de l'armée a publié un communiqué soulignant que la troupe a aidé des centaines de personnes bloquées dans leur voiture, en ouvrant les routes, et ce notamment dans le Haut-Kesrouan, à Baalbeck, dans le Hermel, au Akkar, dans la Békaa-Ouest et à Rachaya. Les soldats ont également aidé des personnes bloquées chez elles par la neige dans divers villages du Hermel.
À Béchouate, dans le caza de Baalbeck, l'armée a aidé une personne dont la maison a été détruite par la tempête, ainsi que des individus bloqués chez eux à Michmich dans le Akkar.
De son côté, l'EDL a publié un communiqué soulignant que ses équipes de maintenance ont entamé la réparation des dégâts occasionnés sur les lignes de moyenne et de basse tension, et ce malgré l'important manque de personnel duquel souffre l'entreprise. Dans le Grand Beyrouth, par exemple (zone s'étendant de la capitale à Chiyah vers le sud et à Antélias vers le nord), 400 pannes ayant touché les lignes de basse tension ont déjà été réparées. Le communiqué souligne que tout le réseau électrique au Liban a été endommagé par la tempête et que certains dégâts prendront du temps pour être réparés.
Comme toujours en pareille situation, ce sont les agriculteurs et les pêcheurs qui ont subi les dégâts les plus importants. Le président de l'Association des agriculteurs libanais, Antoine Howayek, a appelé le gouvernement à agir lors de son prochain Conseil des ministres et à charger le Haut Comité de secours d'estimer les dégâts et de procéder aux indemnisations nécessaires. Ce même appel a été lancé par le président de l'Association des commerçants du Liban-Sud, Hani Safieddine.
Dans la Békaa, selon les premières estimations, 40 % des vignes ont été endommagées par la tempête. Les fermes de volailles de la région ont subi beaucoup de dommages et d'immenses flaques d'eau se sont formées sur les routes menant à plusieurs villages près de Baalbeck. Un important nombre d'étables abritant des bovins ont aussi été détruites.
À Tyr, les plantations de banane situées sur le littoral du caza ont subi d'énormes dégâts. Toujours à Tyr, six personnes d'une même famille ont échappé par miracle à la mort quand le toit de leur maison s'est écroulé.
À Beyrouth, les ports de pêche de Daliya et de Manara ont subi d'importants dégâts.
Le ministre de la Culture, Salim Wardy, qui est originaire de la Békaa, a reçu hier dans son bureau de Starco le président de la Fédération des conseils municipaux de Zahlé, Ibrahim Nasrallah, qui l'a informé des dégâts de la tempête. Le député CPL, Simon Abi Ramia, a informé de son côté le ministre Wardy des dégâts occasionnés à la jetée de Jbeil, une ville classée au patrimoine international de l'Unesco. Le port de pêche de la ville a également subi plusieurs dégâts.
Quarante-huit heures après la tempête, les Libanais estiment toujours les dégâts subis lors du week-end. La vitesse du vent avait atteint quelque 100 kilomètres à l'heure et la neige était tombée à 800 mètres, les températures atteignant les 6 degrés à Beyrouth en soirée.Le commandement de...

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