Joseph J. Coury ne croit plus au père Noël, cet homme de 56 ans qui dirige sa propre compagnie d'assurances croit ferme que cette fête est messagère de joie et de bonheur. Joie et bonheur qu'il lui faut transmettre à ses proches et à ceux qui passent par là. Quand ce vœu se réalise, notre homme est comblé. Comme ce jour où un inconnu a frappé à sa porte pour lui dire merci car son fils handicapé, qu'il promenait en voiture, avait affiché un sourire béat en découvrant cette évocation de Noël.
Plus de cent mille dollars d'accessoires
Nombreux sont les anonymes qui lui témoignent leur admiration, et il est notamment une personne qui, chaque année, dépose devant sa porte une distinction honorifique. Sans compter l'habitude qu'a prise la chorale de Noël de sa commune (50 personnes habillées à l'ancienne) de lui offrir un concert.
Côté conception et apparat, Joseph reste attaché à sa devise, « Tradition et élégance ». Ses accessoires (estimés jusqu'à présent à plus de 100 000 dollars), il les choisit haut de gamme dans les salons des professionnels du design. Pour l'illumination, il a opté cette année pour les lampes LED à l'éclat encore plus fort. Joseph J. Coury, deuxième génération d'émigrés libanais, est marié à une Libanaise de Zahlé, Samar Gabro. Le couple a trois enfants et deux petits-enfants. Son père Walter (américanisation de Wadih) est originaire de Hasroun au Liban-Nord. Joseph explique que c'est de sa mère, Àvelyne (née Abraham aux États-Unis et originaire du village d'Argis, près de Tripoli), une femme de 80 ans qui affiche un dynamisme hors norme, qu'il tient cette ferveur de célébrer ainsi Noël. Elle a toujours fait, sur une plus petite échelle mais avec grand art, ce qu'il fait lui-même aujourd'hui. Joseph a commencé à la seconder dès l'âge de dix ans, et depuis ses 14 ans, il a pris complètement la relève, embellissant encore et encore cette tradition. Aujourd'hui, aidé par six ouvriers, il commence son installation le 1er octobre et l'inaugure à « Thanksgiving Day » (dernier jeudi de novembre), et ne l'enlève qu'après l'Épiphanie, comme le veut la coutume.
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