"Je m'attends à ce que les négociations aient lieu à Istanbul en janvier", a-t-elle déclaré à la presse à Bruxelles à l'issue d'une réunion des ministres européens des Affaires étrangères.
L'Iran et les six grandes puissances qui négocient avec lui sur son programme nucléaire controversé (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne) ont repris début décembre à Genève leurs discussions après plus d'un an d'interruption.
Ils ont décidé dans la foulée de poursuivre le dialogue fin janvier à Istanbul.
Le président Mahmoud Ahmadinejad a limogé lundi sans explication son ministre des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki, remplacé provisoirement par le chef du programme nucléaire Ali Akbar Salehi.
Aucune explication n'a été donnée à cette double décision, intervenue peu de temps après la reprise des discussions sur le programme nucléaire du pays, que Téhéran affirme être pacifique, alors que l'Occident le soupçonne d'être destiné à la fabrication de la bombe atomique.
A Bruxelles, le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle, a appelé lui aussi lundi Téhéran à continuer à discuter.
"Nous espérons que les négociations qui ont tout juste commencé à Genève, seront poursuivies", a dit M. Westerwelle, dont le pays fait partie du groupe des Six.
Le limogeage de M. Mottaki ne doit pas conduire "à une interruption ou à un retard dans les discussions", a estimé M. Westerwelle, "les discussions ont commencé et elles doivent continuer, quel que soit le contexte politique".
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