M. Frattini devait arriver vers midi (09H00 GMT) dans la capitale irakienne, dernière étape d'une tournée au Proche-Orient, pour y rencontrer son homologue irakien sortant, Hoshyar Zebari, le Premier ministre désigné Nouri al-Maliki et le président Jalal Talabani, a indiqué un diplomate de l'ambassade d'Italie.
"Cette visite n'a pas de thème spécifique. Elle vise à faire la promotion de la coopération économique bilatérale et sera l'occasion d'évoquer le sort des chrétiens d'Irak, qui préoccupe beaucoup l'Italie", a-t-il déclaré.
Les chrétiens irakiens ont été visés ces dernières semaines par une série d'attentats meurtriers revendiqués par Al-Qaïda, y compris l'attaque en pleine messe d'une église dans laquelle 44 fidèles et deux prêtres avaient péri le 31 octobre à Bagdad.
Le ministère italien des Affaires étrangères avait indiqué fin novembre que cette visite serait également l'occasion pour M. Frattini d'aborder le cas de Tarek Aziz, 74 ans, condamné à mort le 26 octobre pour "crimes contre l'humanité" au moment de la répression des chiites dans les années 1980. M. Talabani a dit qu'il ne signerait jamais l'ordre d'exécution de Tarek Aziz, du fait de son opposition à la peine capitale.
Les plus commentés
Un milliard d'euros pour aider le Liban ou pour... « acheter son silence » ?
Le mouvement estudiantin pour la Palestine peut-il changer la donne à Washington ?
Le plan arabe en quatre étapes pour l’après-guerre à Gaza