"J'ai été heureuse, comme je le prévoyais, d'entendre de la part de beaucoup de mes collègues que, bien que ce soit une expérience évidemment déplaisante et mal venue, ils comprennent que nous sommes ici pour travailler avec eux, comme nous le faisons tous les jours, en tant que partenaires et collègues", a-t-elle ajouté.
Les autres ambassadeurs des quinze pays du Conseil de sécurité "ont fait preuve de collégialité et de soutien et (les révélations de WikiLeaks) n'ont en aucune façon diminué notre capacité de faire notre travail de tous les jours". "Nous continuerons de produire le bon travail que nous accomplissons avec talent et succès", a-t-elle ajouté.
"Le secrétaire général (Ban Ki-moon) sait très bien que les Etats-Unis et nos représentants ici font le travail de diplomates et rien d'autre", a-t-elle encore indiqué.
Selon WikiLeaks, une directive secrète signée en juillet 2009 par la secrétaire d'Etat Hillary Clinton réclame des détails techniques sur les réseaux de communication utilisés par des responsables des Nations unies: mots de passe et codes secrets.
Washington réclamerait aussi des informations très précises sur des fonctionnaires de l'ONU, comme leurs numéros de carte bancaire, adresses électroniques, numéros de téléphone et même des numéros de carte de fidélité auprès de compagnies aériennes, selon le quotidien britannique The Guardian, citant WikiLeaks.
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