Le 1er tour, le 28 novembre "a été marqué par des fraudes, du terrorisme et de la violence de la part de la police et des hommes de main du Parti national démocrate (PND)" du président Hosni Moubarak, affirme la confrérie, première force d'opposition du pays, dans un communiqué.
"Le peuple a vu tous les crimes recensés par les organisations de la société civile et tous les résultats falsifiés annoncés" et "tout ceci nous amène à reconsidérer notre participation au second tour, bien que nous ayons 27 candidats et candidates en ballottage", poursuit-il.
"Le fait que nous ne participions pas n'est pas un changement de notre stratégie d'être présents aux élections, mais cela est imposé par les circonstances actuelles", poursuit la confrérie, en précisant que la décision avait été prise par 72% des membres de son conseil suprême.
Les Frères musulmans assurent aussi qu'ils vont prendre "toutes les mesures légales" pour faire invalider la "pseudo-assemblée" qui sortira du second tour, prévu dimanche.
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