Le précédent bilan de cet attentat perpétré à Sharan, capitale de l'instable province de Paktika, faisait état de 4 morts, a rappelé le porte-parole, Zemarai Bashary, ajoutant que le gouvernement avait ordonné une enquête pour déterminer comment les kamikazes, déguisés en policiers, avaient pu pénétrer dans le bâtiment de police.
Paktika est, avec les provinces voisines de Paktia et Khost, l'un des bastions du réseau Haqqani, l'un des principaux réseaux de la rébellion talibane, également implanté de l'autre côté de la frontière pakistanaise.
Le 30 décembre, sept agents de la CIA avaient péri dans un attentat suicide dans une base militaire à Khost, l'une des pires attaques infligées aux Américains depuis leur arrivée à la tête de la coalition militaire internationale qui a chassé les talibans du pouvoir à la fin 2001.
Les attentats suicide sont, avec les bombes artisanales dissimulées sur les routes, les principaux moyens employés par les rebelles pour attaquer les forces gouvernementales et leurs alliés des forces internationales.
Les rebelles visent notamment la police et l'armée afghanes, censées assurer elles-mêmes la sécurité du pays d'ici la fin fin 2014 et permettre un retrait progressif des quelque 140.000 soldats américains et de l'Otan.
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