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Irak: le fils de Tarek Aziz se dit pessimiste sur le sort de son père

Le fils de Tarek Aziz, l'ancien vice-Premier ministre de Saddam Hussein condamné à mort en Irak, s'est dit pessimiste samedi sur le sort de son père, malgré des appels internationaux à la clémence.
"Je ne suis pas optimiste et je pense que le gouvernement irakien fait la sourde oreille à tous les appels pour une amnistie, pour annuler ou pour commuer la peine", a déclaré à l'AFP Ziad Aziz qui vit à Amman depuis 2003 avec d'autres membres de sa famille.
Selon lui, "tout le monde en Irak sait que la condamnation de mon père a des motivations politiques".
De santé fragile, Tarek Aziz, 74 ans, est emprisonné depuis sa reddition fin avril 2003, un mois après l'invasion américaine de l'Irak. Il a été condamné à mort le 26 octobre par la Haute cour pénale irakienne pour "crimes contre l'humanité" au moment de la répression des chiites dans les années 1980.
Le président irakien Jalal Talabani a affirmé en novembre qu'il ne signerait pas son ordre d'exécution, des déclarations qui n'ont pas rassuré l'un des avocats de Tarek Aziz, Badie Aref Ezzat.
"Les propos de M. Talabani n'étaient pas clairs. Il a dit qu'il ne signerait pas, mais il n'a pas dit qu'il s'y opposerait, c'est pourquoi je suis sceptique", a-t-il déclaré à l'AFP.
"Il avait dit la même chose avant l'exécution de Saddam Hussein, mais on ne l'a pas entendu lors de la sentence, bien que la Constitution lui donne le droit de commuer toute peine ou de l'annuler", a ajouté M. Ezzat qui s'est ensuite rendu en Irak.
Selon lui, "la défense n'a pas été en mesure de faire appel, car elle n'a jamais reçu le texte du verdict (...) et le délai d'un mois est passé".
Fin octobre, un autre avocat de M. Aziz, Giovanni Di Stefano, avait indiqué que son client ne ferait probablement pas appel, une démarche qui légitimerait le tribunal.
Plusieurs pays se sont élevés contre sa condamnation à mort et ont demandé la clémence.
Le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini doit se rendre le 5 décembre à Bagdad pour notamment réclamer aux autorités "un geste de clémence".
Jeudi, le Parlement européen a appelé Bagdad à annuler la sentence.
Le fils de Tarek Aziz, l'ancien vice-Premier ministre de Saddam Hussein condamné à mort en Irak, s'est dit pessimiste samedi sur le sort de son père, malgré des appels internationaux à la clémence."Je ne suis pas optimiste et je pense que le gouvernement irakien fait la sourde oreille à tous les appels pour une amnistie, pour annuler ou pour...