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Économie

L’UE assure que la zone euro ne risque pas d’éclater

Plusieurs hauts responsables de la zone euro ont pris la parole hier pour assurer que la zone euro ne risquait pas d'éclater. En effet, plusieurs économistes, surtout au Royaume-Uni et aux États-Unis, évoquent désormais une dislocation de la zone euro, tiraillée par les déficits élevés des pays dits périphériques, en forte perte de compétitivité vis-à-vis de la locomotive allemande.
« Il n'y a aucun danger », a dit hier Klaus Regling, directeur du Fonds européen de stabilité financière (FESF), au quotidien Bild qui lui a demandé si la zone euro pourrait éclater. « Il n'est pas concevable que l'euro s'effondre. » Le FESF a été créé cette année après la crise grecque et est censé intervenir au profit des pays de la zone euro qui auraient des difficultés financières.
« Aucun pays n'abandonnera l'euro de son plein gré. Pour les plus faibles, cela serait un suicide économique, et d'ailleurs pour les plus forts aussi. L'Europe perdrait la moitié de sa valeur politique sans l'euro », a expliqué Klaus Regling.
Il a ajouté que la France et l'Italie n'étaient aucunement en danger et que les autres pays de l'UE ne devaient pas exercer de pressions sur l'Irlande pour qu'elle augmente tel ou tel type d'impôt.
Les craintes d'une contagion de la crise irlandaise à la péninsule Ibérique continuent à peser sur les marchés. L'euro, notamment, manquait d'élan pour rebondir au-dessus de 1,3335 dollar environ en milieu de journée.
Cette peur que le Portugal et peut-être l'Espagne soient contraints d'accepter un plan international similaire à l'aide apportée à la Grèce au printemps et maintenant à l'Irlande provoque une envolée des coûts d'emprunt du Portugal et de l'Espagne.
Le ministère portugais des Finances a démenti jeudi une réunion entre le ministre et les dirigeants des quatre plus grandes banques du pays, une information annoncée par le quotidien Diario Economico.
Vitor Constancio, vice-président de la Banque centrale européenne et ancien gouverneur de la Banque du Portugal, a réaffirmé de son côté qu'il n'y avait aucun rapport entre l'Irlande et le Portugal.
Chaque cas est différent, les secteurs bancaires et financiers irlandais et portugais sont différents, a-t-il martelé, ajoutant qu'il ne se livrerait pas au jeu des pronostics sur la nécessité d'une aide au Portugal.
La Commission européenne a fait savoir qu'aucune discussion n'était engagée concernant une aide financière de l'UE à apporter à d'autres pays.
Le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker a pour sa part réaffirmé qu'il ne craignait pas pour l'euro, mais que la position de l'Allemagne suscitait ses inquiétudes. « Je crains toutefois que l'Allemagne, le gouvernement fédéral et les autorités locales perdent peu à peu de vue le bien commun européen. »
Enfin, l'euro a une longue vie devant lui et la zone euro va continuer à s'élargir, a déclaré hier à Bratislava le secrétaire général de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE), Angel Gurria. « L'euro, en tant que devise, a une longue vie devant lui. Il est vivant et se porte bien », a-t-il déclaré devant la presse. « La zone euro va s'agrandir et continuera à être le plus grand bloc commercial du monde », a assuré le secrétaire général de l'OCDE.
Plusieurs hauts responsables de la zone euro ont pris la parole hier pour assurer que la zone euro ne risquait pas d'éclater. En effet, plusieurs économistes, surtout au Royaume-Uni et aux États-Unis, évoquent désormais une dislocation de la zone euro, tiraillée par les déficits élevés des pays dits...

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