"Genève semble être le lieu le plus probable" pour la reprise des pourparlers le 5 décembre, a souligné Mme Ashton précisant avoir reçu à ce propos "beaucoup de confirmations informelles, mais je veux une confirmation formelle".
L'Iran et les grandes puissances réunies au sein du groupe 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU : Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne, plus l'Allemagne) sont convenus de reprendre le 5 décembre leurs discussions à propos du programme nucléaire iranien, interrompues à ce niveau en octobre 2009.
Les 5+1 ont toutefois refusé une proposition iranienne d'organiser les discussions en Turquie, considérée comme alliée de l'Iran dans ce dossier. Ils ont proposé que la rencontre ait lieu en Suisse ou en Autriche, mais Téhéran n'a pas encore répondu.
Ils divergent également sur l'ordre du jour des discussions: les grandes puissances souhaitent les centrer sur tous les aspects du dossier nucléaire iranien alors que Téhéran a exclu d'évoquer la question d'un échange de combustible et souhaite soulever des questions de sécurité régionale, notamment la détention par Israël d'armes atomiques selon les experts étrangers.
"Pour moi le coeur de l'ordre du jour est très clair : nous avons besoin de parler des capacités en matière d'armes nucléaire, et d'avoir une discussion franche et exhaustive à ce sujet", a souligné Mme Ashton.
"Bien entendu, on ne devrait pas manquer l'occasion de soulever d'autres questions et c'est pourquoi je veux passer du temps pour que nous puissions le faire", a-t-elle précisé, indiquant avoir proposé une rencontre "de deux jours à deux jours et demi" aux Iraniens.
"Mais moi, je sais ce que je veux discuter", a-t-elle insisté en référence à la question nucléaire.
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