L'accord entre les formations irakiennes est un "pas important et constructif vers l'instauration de la sécurité et de la stabilité dans ce pays", a déclaré le porte-parole des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, cité par l'agence ISNA.
Cet accord, conclu mercredi après d'âpres négociations entre les principaux dirigeants irakiens, prévoit le maintien à son poste du Premier ministre chiite sortant Nouri al-Maliki et attribue à son rival, le chiite laïque Iyad Allawi, soutenu par les sunnites, la présidence d'une nouvelle instance dotée de pouvoirs exécutifs.
Il a été salué par de nombreuses capitales étrangères. Le président américain Barack Obama l'a notamment présenté comme une "étape importante" dans l'histoire de l'Irak, dont le gouvernement sera "représentatif, ouvert à tous et reflétera la volonté du peuple irakien".