Les députés irakiens étaient réunis samedi pour discuter du fragile accord sur le partage du pouvoir conclu entre les principaux dirigeants pour sortir le pays de la crise, deux jours après la fronde d'une partie des élus.
La réunion a débuté peu après 13H00 locales (10H00 GMT) en présence de l'ensemble des courants, y compris certains des députés de la liste Iraqiya d'Iyad Allawi qui avaient quitté jeudi en signe de protestation le Parlement, selon une source parlementaire.
"Les députés vont discuter de l'accord politique, du règlement intérieur du Parlement et de la formation des différentes commissions", a indiqué cette source.
L'Irak est finalement parvenu jeudi à mettre en marche le processus menant à la formation du gouvernement, après un accord sur l'attribution des trois plus importantes charges du pays.
Les députés élus le 7 mars ont choisi leur président, le sunnite Oussama al-Noujaifi, puis réélu à la présidence de la République Jalal Talabani, qui a aussitôt annoncé son intention de charger le Premier ministre sortant Nouri el-Maliki, un chiite, de former le prochain gouvernement.
Ce dernier doit être formellement désigné dans les prochains jours et aura alors un mois pour constituer son gouvernement.
Mais, signe de la difficulté de la tâche, une soixantaine de députés de la liste Iraqiya (sur 91), y compris leur chef, ont boycotté l'élection de M. Talabani pour protester contre le "non-respect" par le camp Maliki de l'accord de partage du pouvoir conclu mercredi.
Ancien chef de gouvernement, M. Allawi, un chiite laïque, a remporté de justesse les élections du 7 mars, avec l'appui des bastions sunnites. Il a longtemps revendiqué le poste de Premier ministre avant d'accepter de le laisser à M. Maliki, qu'il accuse d'exercer un pouvoir personnel et de monopoliser les décisions liées à la sécurité.
L'accord prévoit que M. Allawi obtienne, comme compensation, la présidence du Conseil national de la politique supérieure (CNPS), une nouvelle instance dotée de pouvoirs exécutifs, dont l'idée avait été avancée par les Etats-Unis.
La réunion a débuté peu après 13H00 locales (10H00 GMT) en présence de l'ensemble des courants, y compris certains des députés de la liste Iraqiya d'Iyad Allawi qui avaient quitté jeudi en signe de protestation le Parlement, selon une source parlementaire.
"Les députés vont discuter de l'accord politique, du règlement intérieur du Parlement et de la formation des différentes commissions", a indiqué cette source.
L'Irak est finalement parvenu jeudi à mettre en marche le processus menant à la formation du gouvernement, après un accord sur l'attribution des trois plus importantes charges du pays.
Les députés élus le 7 mars ont choisi leur président, le sunnite Oussama al-Noujaifi, puis réélu à la présidence de la République Jalal Talabani, qui a aussitôt annoncé son intention de charger le Premier ministre sortant Nouri el-Maliki, un chiite, de former le prochain gouvernement.
Ce dernier doit être formellement désigné dans les prochains jours et aura alors un mois pour constituer son gouvernement.
Mais, signe de la difficulté de la tâche, une soixantaine de députés de la liste Iraqiya (sur 91), y compris leur chef, ont boycotté l'élection de M. Talabani pour protester contre le "non-respect" par le camp Maliki de l'accord de partage du pouvoir conclu mercredi.
Ancien chef de gouvernement, M. Allawi, un chiite laïque, a remporté de justesse les élections du 7 mars, avec l'appui des bastions sunnites. Il a longtemps revendiqué le poste de Premier ministre avant d'accepter de le laisser à M. Maliki, qu'il accuse d'exercer un pouvoir personnel et de monopoliser les décisions liées à la sécurité.
L'accord prévoit que M. Allawi obtienne, comme compensation, la présidence du Conseil national de la politique supérieure (CNPS), une nouvelle instance dotée de pouvoirs exécutifs, dont l'idée avait été avancée par les Etats-Unis.
Les députés irakiens étaient réunis samedi pour discuter du fragile accord sur le partage du pouvoir conclu entre les principaux dirigeants pour sortir le pays de la crise, deux jours après la fronde d'une partie des élus.La réunion a débuté peu après 13H00 locales (10H00 GMT) en présence de l'ensemble des courants, y...
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