Gasquet a remporté le duel 100 % français face à Nicolas Mahut sans briller en s'imposant 7-5, 4-6, 7-6 (9/7) à sa cinquième balle de match après avoir mené 6-3 dans le tie-break.
C'était la première fois que Gasquet foulait le court au POPB après sa demi-finale en 2007. S'il veut réussir un parcours du même tonneau, il lui faudra réussir l'exploit face à Roger Federer contre qui il est mené 6-1 dans leurs confrontations directes, mais qu'il n'a plus rencontré depuis trois ans et demi.
Pour frapper les esprits à un mois de la finale de Coupe Davis, il pourra s'inspirer de Julien Benneteau, forfait cette année mais qui avait réussi à surprendre Federer pour son entrée en lice il y a un an.
Ni Clément ni Llodra ne voulaient parler à ce stade d'un « effet Coupe Davis », même s'ils ont reconnu faire « encore plus attention que d'habitude aux soins et à la préparation » de leurs matches.
Mais ils ont réussi leurs débuts, à commencer par Clément, 72e mondial, qui s'est rassuré après quatre défaites lors de ses cinq matches en dominant, 6-7 (8/10), 7-6 (9/7), 6-3, l'Espagnol Feliciano Lopez, un adversaire classé 41 rangs devant lui.
« Je suis très content, j'ai eu de bonnes sensations un peu partout », a dit le Français qui avait « envie de s'arracher » pour faire plaisir à sa mamie de 83 ans, « montée de Marseille pour venir me voir à Bercy pour la première fois ».
Llodra a, lui, fait beaucoup plus vite face à l'Italien Potito Starace (6-4, 6-1), même s'il n'a servi « que » 7 aces, contre 22 à Clément, face à un adversaire limité. « On est un peu attendu au tournant ici et je n'ai pas gagné beaucoup de matches dernièrement. C'est bon pour la confiance », a-t-il déclaré.
Il s'est surtout rassuré sur l'état de son bras gauche, douloureux il y a une semaine, avant de retrouver mercredi le serveur américain John Isner qui l'avait battu au premier tour à Bâle.