Brandao, l'attaquant brésilien de Marseille cantonné au banc de touche après plus d'une saison comme titulaire quasiment inamovible, devrait respirer de nouveau aujourd'hui en quart de finale de la Coupe de la Ligue contre Monaco
Cette épreuve boudée par le grand public lui va comme un gant. Il y avait littéralement flambé la saison dernière, auteur d'un doublé et d'une passe décisive en huitièmes à Saint-Étienne (victoire 3-2) et d'un autre doublé entre la fin du temps réglementaire et la prolongation à Toulouse en demi-finale (victoire 2-1).
Autant dire que le solide attaquant marseillais n'est pas pour rien dans le premier des titres remporté par le club depuis 1993 devant Bordeaux au Stade de France.
Il devrait être titulaire mercredi comme il l'avait été lors du huitième de finale remporté à Guingamp. Le Brésilien en est ainsi réduit à attendre ces matches jugés moins prioritaires pour exister sur le terrain.
En Ligue 1, ces apparitions sont en effet comptées : il faut remonter à la 5e journée contre Monaco le 12 septembre pour trouver sa trace dans le onze de départ. Il avait aussi débuté à Chelsea en Ligue des champions fin septembre, tirant d'ailleurs plutôt correctement son épingle du jeu dans un collectif qui avait failli. Bref, le gaillard, qui a coupé sa queue de cheval cette saison, traverse une rude période, loin de l'impact de ses débuts marseillais, soit 7 buts en 16 matches en 2008-2009, où il était arrivé au mercato d'hiver, et 8 buts encore en 30 rencontres lors du dernier exercice.
« Il joue moins que l'an dernier », observe Deschamps. « Il a eu quelques petits pépins physiques (une blessure à une cheville fin août et aux ischio-jambiers début octobre, NDLR), trois matches de suspension en début de saison et il doit aussi affronter la concurrence. Je sais de quoi il est capable et ce qu'il peut apporter à l'équipe. Il travaille comme il faut à l'entraînement. À lui de profiter quand je lui donne du temps de jeu pour être le plus efficace possible », poursuit l'entraîneur olympien. Force est de constater qu'il n'a pas franchement saisi jusqu'à présent les opportunités offertes par son coach. Sa maladresse et son manque de timing lui ont surtout valu les quolibets d'une partie du public, moins enclin à saluer son travail de harcèlement de la défense. À 30 ans, l'ancien buteur de Donetsk (1re div. ukrainienne) subit aussi de plein fouet la concurrence des jeunes loups Rémy et Gignac, même si le rendement insuffisant de celui-ci pourrait à terme ouvrir plus souvent à Brandao les portes du onze de départ.
« Je reste tranquille, tous les joueurs passent par des moments difficiles », disait-il en attendant, lors de la victoire poussive devant Zilina en Ligue des champions le 19 octobre.
Cette épreuve boudée par le grand public lui va comme un gant. Il y avait littéralement flambé la saison dernière, auteur d'un doublé et d'une passe décisive en huitièmes à Saint-Étienne (victoire 3-2) et d'un autre doublé entre la fin du temps réglementaire et la prolongation à Toulouse en demi-finale (victoire 2-1).
Autant dire que le solide attaquant marseillais n'est pas pour rien dans le premier des titres remporté par le club depuis 1993 devant Bordeaux au Stade de France.
Il devrait être titulaire mercredi comme il l'avait été lors du huitième de finale remporté à Guingamp. Le Brésilien en est ainsi réduit à attendre ces matches jugés moins prioritaires pour exister sur le terrain.
En Ligue 1, ces apparitions sont en effet comptées : il faut remonter à la 5e journée contre Monaco le 12 septembre pour trouver sa trace dans le onze de départ. Il avait aussi débuté à Chelsea en Ligue des champions fin septembre, tirant d'ailleurs plutôt correctement son épingle du jeu dans un collectif qui avait failli. Bref, le gaillard, qui a coupé sa queue de cheval cette saison, traverse une rude période, loin de l'impact de ses débuts marseillais, soit 7 buts en 16 matches en 2008-2009, où il était arrivé au mercato d'hiver, et 8 buts encore en 30 rencontres lors du dernier exercice.
« Il joue moins que l'an dernier », observe Deschamps. « Il a eu quelques petits pépins physiques (une blessure à une cheville fin août et aux ischio-jambiers début octobre, NDLR), trois matches de suspension en début de saison et il doit aussi affronter la concurrence. Je sais de quoi il est capable et ce qu'il peut apporter à l'équipe. Il travaille comme il faut à l'entraînement. À lui de profiter quand je lui donne du temps de jeu pour être le plus efficace possible », poursuit l'entraîneur olympien. Force est de constater qu'il n'a pas franchement saisi jusqu'à présent les opportunités offertes par son coach. Sa maladresse et son manque de timing lui ont surtout valu les quolibets d'une partie du public, moins enclin à saluer son travail de harcèlement de la défense. À 30 ans, l'ancien buteur de Donetsk (1re div. ukrainienne) subit aussi de plein fouet la concurrence des jeunes loups Rémy et Gignac, même si le rendement insuffisant de celui-ci pourrait à terme ouvrir plus souvent à Brandao les portes du onze de départ.
« Je reste tranquille, tous les joueurs passent par des moments difficiles », disait-il en attendant, lors de la victoire poussive devant Zilina en Ligue des champions le 19 octobre.
Brandao, l'attaquant brésilien de Marseille cantonné au banc de touche après plus d'une saison comme titulaire quasiment inamovible, devrait respirer de nouveau aujourd'hui en quart de finale de la Coupe de la Ligue contre MonacoCette épreuve boudée par le grand public lui va comme un gant. Il y avait littéralement flambé la saison dernière,...
