Le Premier ministre a rappelé, à cette occasion, que son père, hué par un petit groupe d'étudiants lors de la cérémonie d'inauguration de la faculté, s'était félicité d'une pratique démocratique qui, avait-il affirmé, faisait partie de « l'essence même du Liban ».
« Ce que nous craignons, avait alors affirmé Rafic Hariri, c'est la pensée unique. Aujourd'hui, nous vivons au Liban une étape politique délicate de notre histoire (...). Il y a des gens qui ne veulent pas dialoguer. Ils ne veulent entendre que leurs opinions. »
À ce terrorisme intellectuel, Rafic Hariri avait opposé à l'époque « le pluralisme intellectuel, la démocratie et la liberté ».
« Ce qui était vrai alors reste vrai aujourd'hui, a conclu le Premier ministre, vivement applaudi. Je sais que les Libanais ont peur aujourd'hui. Ils craignent pour leurs libertés, leur démocratie, leur sécurité, leur stabilité et leur économie. Mais je suis ici pour vous rassurer : le Liban ne sombrera pas dans la pensée unique. »
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