Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Biodiversité

Espoir d’un accord à Nagoya pour éviter un « Copenhague bis »

Les négociations en vue d'un accord pour protéger les écosystèmes menacés de la planète progressaient hier à Nagoya, dans le centre du Japon, avec l'espoir d'éloigner le spectre d'un « Copenhague bis ». Plus de 120 ministres multipliaient les discussions pour aboutir à un compromis sur la question sensible de l'accès aux ressources génétiques des pays en développement, riches d'une grande diversité d'espèces mais qui ne bénéficient pas - ou peu - des retombées économiques qu'elles engendrent.
« Ça se débloque, mais il reste très peu de temps », a déclaré hier après-midi la secrétaire d'État française à l'écologie Chantal Jouanno, qui a fait part de son « optimisme » à la veille de l'ultime journée de cette conférence entamée le 18 octobre. « Nous travaillons dur et nous sommes optimistes sur le résultat », a de son côté affirmé la ministre brésilienne de l'Environnement, Izabella Teixeira.
Le protocole sur l'Accès et partage des avantages (ABS) vise à faire en sorte que les bénéfices tirés par les entreprises (pharmacie, cosmétique...) des gènes issus du « réservoir de biodiversité » des pays du Sud (animaux, plantes, microrganismes) soient partagés avec ces derniers. L'un des points de blocage porte sur le champ d'application de ce protocole dans le temps : doit-il s'appliquer à des médicaments ou produits cosmétiques développés après sa signature, depuis l'entrée en vigueur de la convention sur la diversité biologique en 1993, ou remonter beaucoup plus loin ?
Les négociations en vue d'un accord pour protéger les écosystèmes menacés de la planète progressaient hier à Nagoya, dans le centre du Japon, avec l'espoir d'éloigner le spectre d'un « Copenhague bis ». Plus de 120 ministres multipliaient les discussions pour aboutir à un compromis sur la question...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut