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Économie - Énergie

Sanctions contre l’Iran : fermeture « probable » d’un champ gazier en mer du Nord

Les sanctions européennes renforcées contre l'Iran, visant notamment le secteur de l'énergie, vont probablement « entraîner la fermeture » d'un gisement gazier de la mer du Nord détenu conjointement par BP et une compagnie iranienne, a indiqué hier un porte-parole de l'Union européenne (UE). « Les autorités britanniques ont informé la Commission européenne que la législation sur les sanctions contre l'Iran va probablement entraîner la fermeture de ce champ » situé au large de l'Écosse, a indiqué ce porte-parole. « Il s'agit d'un effet voulu de la législation et cela montre que les autorités britanniques sont prêtes à prendre les décisions difficiles qui sont nécessaires pour rendre les sanctions efficaces », a-t-il souligné. Il a ajouté que la Commission européenne aidera « de toutes les manières possibles » pour que la fermeture du gisement se déroule de façon « sûre et ordonnée ».
Situé à 400 km au large de l'Écosse, ce gisement est exploité par BP mais détenu à parts égales par la filiale britannique de la Compagnie nationale de pétrole iranienne (NIOC), selon un accord qui date d'avant la révolution islamique de 1979. Cette société iranienne n'est pas directement visée par les mesures européennes imposant un gel des avoirs aux entreprises liées au programme nucléaire iranien. Mais les sanctions interdisent aussi le transfert de nombreux équipements et technologies sensibles à des sociétés contrôlées par Téhéran, ce qui rend l'exploitation du site écossais quasi impossible et le condamne sans doute à la fermeture, selon un diplomate européen. « Pour permettre que cette fermeture, qui peut prendre deux ans, se déroule dans le respect de l'environnement, une exemption est prévue pour permettre aux exploitants du gisement de disposer des équipement nécessaires », figurant sur les listes de technologies interdites, a indiqué le diplomate. Un porte-parole de BP avait indiqué auparavant que les sanctions renforcées contre l'Iran pourraient avoir « un impact » sur ce gisement gazier de la mer du Nord.
Les ministres européens des Affaires étrangères ont définitivement approuvé lundi le renforcement de sanctions contre l'Iran, en approuvant les textes légaux permettant de les mettre totalement en application. Elles avaient déjà décidé sur le principe en juillet, et la plupart des gouvernements et entreprises avaient commencé dès cette date à les mettre en œuvre. Les mesures visent en particulier les secteurs de l'énergie, des banques et du fret.
Ces mesures, désormais adoptées, sont censées accroître la pression sur le régime iranien pour qu'il soit plus transparent sur son programme nucléaire controversé. Les Occidentaux soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique, ce que le pays nie.
Les sanctions européennes renforcées contre l'Iran, visant notamment le secteur de l'énergie, vont probablement « entraîner la fermeture » d'un gisement gazier de la mer du Nord détenu conjointement par BP et une compagnie iranienne, a indiqué hier un porte-parole de l'Union européenne (UE). « Les...

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