L'Iran a entamé hier le chargement du combustible dans le réacteur de la centrale nucléaire de Bouchehr (Sud). Il s'agit de la phase finale du chargement de la centrale de Bouchehr, la première de l'Iran construite par la Russie, malgré les pressions des États-Unis et d'Israël.
« Nous espérons que l'électricité produite par la centrale sera envoyée sur le réseau national dans trois mois », en janvier, soit avec deux mois de retard sur la date prévue, a dit le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Ali Akbar Salehi, cité par la télévision d'État. La centrale, d'une puissance de 1 000 mégawatts, va demeurer plusieurs années sous le contrôle conjoint de techniciens russes et iraniens.
Les autorités ont attribué le retard à divers facteurs : conditions météo défavorables, « petite fuite » à proximité du réacteur ou soucis de prendre les précautions de sécurité pour cette opération. La construction de Bouchehr, entamée par l'Allemagne en 1975 puis interrompue par la révolution islamique de 1979 et la guerre Iran-Irak (1980-1988), a été reprise par la Russie en 1995 après le refus des Occidentaux de relancer le chantier.
Clinton : L'Iran a droit au nucléaire civil
Hier, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a expliqué que l'Iran devait être autorisé à utiliser l'énergie nucléaire civile, mais « (les Iraniens) n'ont pas droit à un programme d'armements nucléaires ». « Notre problème n'est pas celui du réacteur de Bouchehr, notre problème est celui d'installations comme celle de Natanz et leur installation secrète à Qom et dans d'autres endroits où nous pensons qu'ils conduisent leur programme d'armes nucléaires », a-t-elle dit. L'Iran, sanctionné par l'ONU pour son refus de suspendre ses activités nucléaires sensibles, dont l'enrichissement d'uranium, a dans le même temps affirmé que la teneur, la date et le lieu des nouvelles négociations avec le groupe des Six devraient être encore finalisés. « Les discussions continuent à propos de la date, du lieu et du contenu des négociations, et l'autre partie doit faire preuve de plus de flexibilité pour parvenir à un accord », a déclaré le porte-parole des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast. C'est la première réponse publique officielle iranienne à la mise en demeure de la chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, intermédiaire des grandes puissances sur le dossier nucléaire, qui a sommé Téhéran de répondre rapidement à sa proposition de reprise du dialogue.
« Nous espérons que l'électricité produite par la centrale sera envoyée sur le réseau national dans trois mois », en janvier, soit avec deux mois de retard sur la date prévue, a dit le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Ali Akbar Salehi, cité par la télévision d'État. La centrale, d'une puissance de 1 000 mégawatts, va demeurer plusieurs années sous le contrôle conjoint de techniciens russes et iraniens.
Les autorités ont attribué le retard à divers facteurs : conditions météo défavorables, « petite fuite » à proximité du réacteur ou soucis de prendre les précautions de sécurité pour cette opération. La construction de Bouchehr, entamée par l'Allemagne en 1975 puis interrompue par la révolution islamique de 1979 et la guerre Iran-Irak (1980-1988), a été reprise par la Russie en 1995 après le refus des Occidentaux de relancer le chantier.
Clinton : L'Iran a droit au nucléaire civil
Hier, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a expliqué que l'Iran devait être autorisé à utiliser l'énergie nucléaire civile, mais « (les Iraniens) n'ont pas droit à un programme d'armements nucléaires ». « Notre problème n'est pas celui du réacteur de Bouchehr, notre problème est celui d'installations comme celle de Natanz et leur installation secrète à Qom et dans d'autres endroits où nous pensons qu'ils conduisent leur programme d'armes nucléaires », a-t-elle dit. L'Iran, sanctionné par l'ONU pour son refus de suspendre ses activités nucléaires sensibles, dont l'enrichissement d'uranium, a dans le même temps affirmé que la teneur, la date et le lieu des nouvelles négociations avec le groupe des Six devraient être encore finalisés. « Les discussions continuent à propos de la date, du lieu et du contenu des négociations, et l'autre partie doit faire preuve de plus de flexibilité pour parvenir à un accord », a déclaré le porte-parole des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast. C'est la première réponse publique officielle iranienne à la mise en demeure de la chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, intermédiaire des grandes puissances sur le dossier nucléaire, qui a sommé Téhéran de répondre rapidement à sa proposition de reprise du dialogue.
L'Iran a entamé hier le chargement du combustible dans le réacteur de la centrale nucléaire de Bouchehr (Sud). Il s'agit de la phase finale du chargement de la centrale de Bouchehr, la première de l'Iran construite par la Russie, malgré les pressions des États-Unis et d'Israël.« Nous espérons que...
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