Le président vénézuélien, Hugo Chavez, s'est rendu en Iran mardi et mercredi, une visite au cours de laquelle 11 mémorandums d'accord ont été signés entre les deux pays, notamment pour développer la coopération dans le domaine énergétique. Les médias iraniens avaient annoncé que parmi ces mémorandums figurait la participation de Petroleos de Venezuela SA dans le développement de South Pars, mais le montant de l'investissement n'avait pas été rendu public.
L'Iran et le Venezuela, bêtes noires de Washington, sont liés par de nombreux accords de coopération - près de 80 au total, selon l'ambassadeur vénézuélien à Téhéran. Le Venezuela s'est fortement rapproché de l'Iran ces dernières années, faisant partie des rares pays défendant le programme nucléaire iranien controversé. L'Iran, qui possède les deuxièmes réserves de gaz mondiales, consomme actuellement l'essentiel de sa production. Il espère la doubler d'ici à cinq ans grâce à son gisement de South Pars, qu'il partage avec le Qatar et qui comprend 28 phases. Mais Téhéran rencontre des difficultés pour financer ses projets à cause de l'embargo financier et bancaire occidental, et du désengagement des compagnies occidentales. L'Iran est soumis depuis cet été à de nouvelles sanctions économiques décidées par le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies. Les pays occidentaux soupçonnent Téhéran de vouloir fabriquer l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que l'Iran dément.
commentaires (0)
Commenter