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Actualités - Nucléaire

Ahmadinejad : L'Occident n'a d'autre choix que de traiter avec l'Iran

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a affirmé dimanche que les grandes puissances n'avaient "pas d'autre choix" que de négocier avec l'Iran sur la question nucléaire, à la veille d'une reprise de contact prévue à la mi-novembre après un an de blocage.

Il s'agit du premier commentaire public du président iranien après l'annonce d'une probable reprise à la mi-novembre des négociations entre Téhéran et le groupe des 5+1 qui constitue l'interlocuteur de l'Iran sur le dossier nucléaire. /

Mais le président iranien a également réaffirmé que des discussions qui ne seraient pas fondées sur "la justice et le respect mutuels" seraient vouées a l'échec, lors d'un discours à Ardebil (nord-ouest).
"Nous avons dit depuis le début que le meilleur moyen de régler la question nucléaire iranienne était de parler à l'Iran. Vous n'avez pas d'autre choix. Tous les autres chemins sont bloqués", a déclaré M. Ahmadinejad.
Il s'agit du premier commentaire public du président iranien après l'annonce d'une probable reprise à la mi-novembre des négociations entre Téhéran et le groupe des 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU: États-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni, plus l'Allemagne) qui constitue l'interlocuteur de l'Iran sur le dossier nucléaire.
M. Ahmadinejad a également réaffirmé que l'Iran ne "reculera pas d'un iota sur ses droits internationaux".
Les grandes puissances s'inquiètent depuis plusieurs années du programme nucléaire iranien, et notamment de l'enrichissement d'uranium par Téhéran, qu'elles soupçonnent de dissimuler des visées militaires. L'Iran, qui a toujours démenti vouloir se doter de l'arme atomique, affirme avoir le droit de mener toutes les activités de son programme, placé sous le contrôle de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique).
La rupture en octobre 2009 du dialogue entre l'Iran et la communauté internationale a abouti en juin et juillet derniers à un renforcement des sanctions internationales contre Téhéran.
Les Occidentaux ont adopté de sévères mesures contre le système bancaire et l'industrie pétrolière et gazière de l'Iran, dans l'espoir de pousser la République islamique à répondre aux résolutions de l'ONU réclamant l'arrêt de l'enrichissement d'uranium.
Les 5+1 ont proposé la semaine dernière à l'Iran de reprendre le dialogue du 15 au 18 novembre, et Téhéran a réagi positivement vendredi à cette offre de rencontre sans pour autant encore formellement l'accepter.
M. Ahmadinejad a souligné dimanche que l'Iran, sans en faire un préalable, maintenait ses questions aux grandes puissances: "Êtes-vous prêts à respecter les règles de l'Agence" internationale de l'énergie atomique, (AIEA)? "Cherchez-vous à coopérer ou s'agit-t-il d'un coup fourré?" Et "que pensez-vous de la bombe atomique du régime sioniste?", a demandé le président iranien.
La réponse sera déterminante pour les discussions, a-t-il affirmé: dans tous les cas "nous discuterons, mais nous discuterons différemment avec ceux qui recherchent l'amitié et avec ceux qui se présentent en ennemis". Dans le second cas, "vous n'obtiendrez rien de plus" qu'actuellement, a-t-il averti les grandes puissances.
Le président iranien, qui a toujours affirmé que les sanctions étaient sans effet sur la détermination de l'Iran a poursuivre son programme nucléaire, a ironisé dimanche: "en Iran, même un enfant de cinq ans n'a pas peur de vos menaces, et les écoliers tournent votre pouvoir en dérision", a-t-il affirmé.
Mais le président iranien a également réaffirmé que des discussions qui ne seraient pas fondées sur "la justice et le respect mutuels" seraient vouées a l'échec, lors d'un discours à Ardebil (nord-ouest)."Nous avons dit depuis le début que le meilleur moyen de régler la question nucléaire iranienne...