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Sport - Tennis - Tournoi de Pékin

Djokovic reste le maître

En surclassant de la tête et des épaules David Ferrer en finale à Pékin, Novak Djokovic a conservé son titre dans la capitale chinoise et lancé ainsi idéalement son sprint de fin de saison.

Novak Djokovic a remporté son deuxième tournoi de l’année, le dix-huitième de sa carrière, en battant l’Espagnol David Ferrer (6-2, 6-4) à Pékin, lors d’une finale qui avait dû être interrompue et reportée la veille à cause de la pluie. Le n° 2 mondial conserve ainsi son titre dans la capitale chinoise, décroché l’an passé face au Croate Marin Cilic. Retardée en raison de fortes averses, la finale avait débuté dimanche avec plus de deux heures de retard pour être ensuite définitivement reportée au lendemain. Goh Chai Hin/AFP

En bon stakhanoviste des courts qu'il est, Novak Djokovic n'a pas pour habitude de galvauder la fin de saison. Au contraire, le Serbe, malgré l'accumulation des matches, n'aime rien de moins que de finir fort. Ainsi, l'an passé, le Belgradois avait conquis à Pékin le titre, auquel il allait ensuite ajouter ceux de Bâle et de Paris-Bercy, sans oublier une demi-finale à Shanghai. Un final mené tambour battant que « Nole » pourrait bien reproduire cette année puisque ce lundi, il a conservé son fauteuil d'empereur à Pékin en délivrant une leçon en finale à David Ferrer. Dimanche, déjà, la tête de série numéro 1 du tournoi avait donné le ton en breakant d'emblée l'Espagnol pour se détacher (3-1). Mais la pluie avait décidé de couper son élan et d'offrir au joueur ibérique ce qui allait finalement s'avérer n'être qu'un simple sursis.

Deuxième titre
Toujours en verve sur son service, dès la reprise de la rencontre, le Serbe continuait de se montrer intouchable sur sa mise en jeu en ne concédant que trois malheureux points lors de l'ensemble de la première manche. Serein sur son engagement, il pouvait alors mettre sous pression Ferrer qui avait le malheur de voir son adversaire faire preuve d'un froid réalisme : deux balles de break obtenues lors du premier set et deux breaks en sa faveur (6/2). La démonstration était parfaite. Et même si celle-ci ne durait pas totalement, Djokovic conservait néanmoins une marge de sécurité confortable face à un Espagnol qui, certes, réussissait enfin à l'inquiéter sur son service. Y compris même jusqu'à le lui dérober une fois. Mais Ferrer ne faisait là que compenser celui qu'il avait de retard et, implacable, le Belgradois ne tardait pas à récidiver pour décrocher en deux sets (6/2, 6/4) et 1h24 de jeu son deuxième titre de l'année, après celui à Dubaï en début d'année. De quoi peut-être déjà inquiéter les Français dans l'optique de la future finale de Coupe Davis.
En bon stakhanoviste des courts qu'il est, Novak Djokovic n'a pas pour habitude de galvauder la fin de saison. Au contraire, le Serbe, malgré l'accumulation des matches, n'aime rien de moins que de finir fort. Ainsi, l'an passé, le Belgradois avait conquis à Pékin le titre, auquel il allait ensuite ajouter ceux de Bâle et de Paris-Bercy, sans oublier...

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