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Liban

Brèves politiques

  • Le député Ammar Houry, membre du bloc parlementaire «Le Liban d'abord» (bloc Hariri), a affirmé à la Voix du Liban qu'il ne saurait être question d'ouvrir concrètement le dossier des «faux témoins» avant la publication de l'acte d'accusation, car, dans le cas contraire, «aucun témoin n'osera plus fournir les informations en sa possession de peur que son témoignage ne parvienne aux commanditaires du crime». «De surcroît, a déclaré M. Houry, les documents concernés sont entre les mains du tribunal international, et de ce fait il n'est pas concevable de lancer une procédure concernant des faux témoins en l'absence d'un dossier». En conclusion, le député du bloc Hariri a indiqué que le débat lors du Conseil des ministres prévu demain portera sur deux points essentiels: l'impossibilité d'engager des poursuites contre les faux témoins avant la publication de l'acte d'accusation et la non-compétence de la Cour de justice dans cette affaire.
 
  • Le ministre Mohammad Fneiche, membre du directoire du Hezbollah, a souligné qu'il est difficile de concevoir que l'acte d'accusation que s'apprête à rendre public le tribunal international est impartial puisque la revue allemande Deir Speigel ainsi que le sous-secrétaire d'État Jeffrey Feltman et «certains responsables libanais» ont fait état de la teneur de cet acte d'accusation avant qu'il ne soit publié.
 
  • Le député Okab Sakr, membre du bloc parlementaire «Le Liban d'abord», a invité le président iranien Mahmoud Ahmadinejad à profiter de sa visite à Beyrouth pour rencontrer les ténors du 14 Mars et initier un dialogue avec les jeunes et les cadres libanais, plus particulièrement ceux du 14 Mars.

  • Le député Nohad Machnouk, membre du bloc Hariri, s'est prononcé pour une démission du Premier ministre Saad Hariri afin de préserver la dignité de la présidence du Conseil et afin qu'il puisse former un nouveau gouvernement sur base de nouvelles conditions. «La présidence du Conseil, a déclaré M. Machnouk, est la cible quotidiennement d'attaques, de sorte que le cabinet est improductif du fait du conflit politique. D'aucuns demandent en outre au président Hariri de se suicider politiquement et non pas d'aboutir à un règlement.» M. Machnouk a, d'autre part, souligné que les mandats d'arrêt lancés par la Syrie contre une trentaine de personnalités libanaises constituent «une attaque politique claire et caractérisée contre le Liban».
  • M. Youssef Saadallah Khoury, ancien président du Conseil d'État et membre du «conseil des sages» du CPL, a souligné, dans une interview à l'agence al-Markaziya, que seul le tribunal international est habilité à préciser s'il existe ou non des faux témoins dans l'affaire de l'assassinat de Rafic Hariri. «Tout ce qui se dit en dehors de ce fait relève uniquement de la polémique politique», a déclaré M. Saadallah Khoury qui a en outre affirmé que nul ne peut abolir le tribunal international «qui constitue une personnalité morale indépendante de l'ONU et de l'État libanais». M. Saadallah Khoury a relevé à cet égard que le financement du TSL ne saurait en aucun cas être entravé par le Liban.

  • Le quotidien israélien Yediot Aharonot a publié hier un éditorial lançant une virulente attaque contre le Premier ministre Saad Hariri, affirmant qu'il a échoué dans sa mission. Le quotidien israélien relève en outre que «le Hezbollah renforce jour après jour sa puissance».

  • Le député Samy Gemayel a souligné, au cours d'une rencontre avec les jeunes Kataëb du Kesrouan, que le tribunal international poursuit son action de manière indépendante, affirmant qu'il ne saurait y avoir de compromission au sujet de la mission du TSL.

Le député Ammar Houry, membre du bloc parlementaire «Le Liban d'abord» (bloc Hariri), a affirmé à la Voix du Liban qu'il ne saurait être question d'ouvrir concrètement le dossier des «faux témoins» avant la publication de l'acte d'accusation, car, dans le cas contraire, «aucun témoin n'osera plus fournir les...
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