« Cela va sans aucun doute affecter les relations bilatérales », a ajouté M. Ghafli, cité par l'agence officielle WAM.
Quelque 27 000 Canadiens vivent aux Émirats et 200 compagnies canadiennes sont implantées dans ce pays, principal partenaire commercial du Canada au Moyen-Orient. Les échanges entre les deux pays s'élèvent à plus de 1,5 milliard de dollars par an, selon WAM.
« Six vols hebdomadaires ne sont pas suffisants pour servir les relations économiques entre les deux pays et la croissance attendue de ces relations », a affirmé WAM.
La presse canadienne avait récemment rapporté que ce pays serait amené à se retirer d'une base militaire « secrète » près de Dubaï en raison du désaccord avec les Émirats.
L'ambassade du Canada à Abou Dhabi était injoignable hier, et il n'a pas été possible de vérifier cette information auprès du ministère émirati des Affaires étrangères.
« Le gouvernement canadien se prépare à transférer ses forces des Émirats arabes unis vers une autre destination comme Chypre, plutôt que de céder à ce qui est considéré comme des demandes irréalistes du pays hôte », écrivait vendredi le quotidien canadien The Globe and Mail au sujet de la question des vols aériens.
« Les soldats canadiens et pilotes n'ont plus que 27 jours pour faire leurs bagages et quitter Camp Mirage, la base aérienne pas très secrète qu'Ottawa avait créée il y a sept ans aux Émirats pour soutenir les opérations militaires en Afghanistan », précisait pour sa part samedi le quotidien Vancouver Sun.
Selon le journal, les Émirats ont suspendu mardi un mémorandum d'entente sur cette base après le refus par le gouvernement canadien d'autoriser Emirates Airlines et Etihad Airways, les compagnies aériennes respectives de Dubaï et d'Abou Dhabi, à effectuer des liaisons quotidiennes avec Toronto.
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