Iran
Ahmadinejad défie l'Occident d'imposer plus de sanctions
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a défié hier les États-Unis et leurs alliés d'imposer tout de suite plus de sanctions contre l'Iran, affirmant que de telles sanctions n'ont aucun effet sur l'Iran. « Lors de mon voyage (fin septembre aux États-Unis, NDLR), ils ont insisté pour dire que les sanctions avaient produit de l'effet. J'ai répondu que ce n'était pas le cas », a déclaré M. Ahmadinejad. « Ensuite, ils ont affirmé que si les sanctions ne donnent pas les résultats escomptés alors ils imposeront plus de sanctions d'ici à deux ans. Je leur réponds : n'attendez pas deux ans et faites-le maintenant et on verra de quoi vous êtes capables », a-t-il déclaré sur le ton de la moquerie.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté le 9 juin une sixième résolution renforçant les sanctions internationales contre l'Iran depuis 2006. Elle a été suivie de nouvelles sanctions unilatérales décidées séparément par les États-Unis, l'Union européenne, l'Australie, le Canada, le Japon et la Corée du Sud.
Pakistan
Le manque d'aide pourrait menacer la stabilité du pays
La stabilité politique du Pakistan, frappé par les pires inondations de son histoire, pourrait être menacée si l'aide aux quelque 20 millions de sinistrés ne s'accélérait pas, a laissé entendre hier un responsable du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). Près de dix semaines après le début des inondations qui ont dévasté une bande de 2 000 km de longueur du nord au sud du pays, la situation reste « extrêmement critique » dans certaines régions tandis que des milliers de personnes demeurent toujours totalement démunies, a expliqué le représentant du HCR dans le pays, Mengesha Kebede, au cours d'un point de presse à Genève. « Nous devons attirer l'attention de la communauté internationale sur le fait que l'urgence n'a pas pris fin au Pakistan », a-t-il insisté. « Faire en sorte que 20 millions de personnes soient réinsérées est, je pense, une obligation internationale », a-t-il ajouté, prévenant : « La situation géopolitique que nous observons montre que la stabilité du Pakistan est, nous semble-t-il, dans l'intérêt de tous. »
Algérie
Relaxe des deux chrétiens non jeûneurs durant le ramadan
Les deux ouvriers chrétiens interpellés durant le ramadan dans l'est de l'Algérie pour non-respect du jeûne et jugés pour « atteinte à un précepte de l'islam » ont été relaxés hier, à la grande joie de dizaines de militants massés à l'extérieur du tribunal. Un juge du tribunal de Aïn el-Hamman, en Kabylie, a prononcé un non-lieu car « aucun article ne prévoit de poursuites » dans le cas de non-respect du jeûne durant le ramadan. Le juge a suivi l'argument de la défense qui avait plaidé la relaxe lors de la comparution libre le 21 septembre de Hocine Hocini, 44 ans, et Salem Fellak, 34 ans. Le procureur avait réclamé trois ans de prison ferme. Mais « il n'y a aucun article de loi qui prévoit de poursuites pour ce cas », avaient souligné les avocats de la défense. Les deux ouvriers, chrétiens évangélistes, avaient été interpellés par la police le 13 août sur un chantier alors qu'ils venaient de finir de manger dans un lieu discret.
Égypte
Limogeage du rédacteur en chef d'« al-Dostour », critique du pouvoir
Le rédacteur en chef du quotidien indépendant égyptien al-Dostour, connu pour être très critique envers le pouvoir, a déclaré mardi avoir été limogé après s'être vu ordonner par la direction du journal de ne pas publier un article écrit par l'opposant Mohammad el-Baradei. Ibrahim Eissa a indiqué que cette décision lui avait été annoncée lundi soir par les propriétaires du journal, et que la décision avait été notifiée au Conseil suprême de la presse. La raison exacte de ce limogeage ne lui a pas été communiquée, mais « elle m'a été annoncée quelques heures après que les propriétaires m'ont dit qu'ils refusaient la publication d'un article de Mohammad el-Baradei à l'occasion du 37e anniversaire de la guerre d'Octobre » - la guerre du Kippour de 1973 -, a-t-il ajouté. Les journalistes d'al-Dostour ont indiqué que la direction a fait saisir dans la nuit les ordinateurs de la rédaction, faisant peser un risque sur la parution de l'édition papier.
Grande-Bretagne
Un prince saoudien jugé pour la mort de son domestique
Un prince saoudien accusé d'avoir battu et étranglé son domestique a comparu mardi devant le tribunal du Old Bailey à Londres. Saud ben Abdulaziz ben Nasir al-Saud, 34 ans, membre éloigné de la famille royale saoudienne - son père est un neveu du roi -, est accusé d'avoir tué le 15 février Bandar Abdullah Abdulaziz, 32 ans, dans une chambre du luxueux hôtel Landmark (ouest de Londres). La victime a été retrouvée étranglée dans la chambre d'hôtel qu'elle partageait avec le prince. Les blessures, dont des marques de morsure sur les joues, « témoignent de la férocité de l'attaque dont il a été victime », a souligné le procureur Jonathan Laidlaw. Le prince avait battu son serviteur à plusieurs occasions, dont au moins une fois filmée par les caméras de sécurité de l'hôtel, au mois de janvier. Selon le parquet, le prince a admis être à l'origine de la mort du serviteur, mais nie l'avoir tué volontairement.
Ahmadinejad défie l'Occident d'imposer plus de sanctions
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a défié hier les États-Unis et leurs alliés d'imposer tout de suite plus de sanctions contre l'Iran, affirmant que de telles sanctions n'ont aucun effet sur l'Iran. « Lors de mon voyage (fin septembre aux États-Unis, NDLR), ils ont insisté pour dire que les sanctions avaient produit de l'effet. J'ai répondu que ce n'était pas le cas », a déclaré M. Ahmadinejad. « Ensuite, ils ont affirmé que si les sanctions ne donnent pas les résultats escomptés alors ils imposeront plus de sanctions d'ici à deux ans. Je leur réponds : n'attendez pas deux ans et faites-le maintenant et on verra de quoi vous êtes capables », a-t-il déclaré sur le ton de la moquerie.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté le 9 juin une sixième résolution renforçant les sanctions internationales contre l'Iran depuis 2006. Elle a été suivie de nouvelles sanctions unilatérales décidées séparément par les États-Unis, l'Union européenne, l'Australie, le Canada, le Japon et la Corée du Sud.
Pakistan
Le manque d'aide pourrait menacer la stabilité du pays
La stabilité politique du Pakistan, frappé par les pires inondations de son histoire, pourrait être menacée si l'aide aux quelque 20 millions de sinistrés ne s'accélérait pas, a laissé entendre hier un responsable du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). Près de dix semaines après le début des inondations qui ont dévasté une bande de 2 000 km de longueur du nord au sud du pays, la situation reste « extrêmement critique » dans certaines régions tandis que des milliers de personnes demeurent toujours totalement démunies, a expliqué le représentant du HCR dans le pays, Mengesha Kebede, au cours d'un point de presse à Genève. « Nous devons attirer l'attention de la communauté internationale sur le fait que l'urgence n'a pas pris fin au Pakistan », a-t-il insisté. « Faire en sorte que 20 millions de personnes soient réinsérées est, je pense, une obligation internationale », a-t-il ajouté, prévenant : « La situation géopolitique que nous observons montre que la stabilité du Pakistan est, nous semble-t-il, dans l'intérêt de tous. »
Algérie
Relaxe des deux chrétiens non jeûneurs durant le ramadan
Les deux ouvriers chrétiens interpellés durant le ramadan dans l'est de l'Algérie pour non-respect du jeûne et jugés pour « atteinte à un précepte de l'islam » ont été relaxés hier, à la grande joie de dizaines de militants massés à l'extérieur du tribunal. Un juge du tribunal de Aïn el-Hamman, en Kabylie, a prononcé un non-lieu car « aucun article ne prévoit de poursuites » dans le cas de non-respect du jeûne durant le ramadan. Le juge a suivi l'argument de la défense qui avait plaidé la relaxe lors de la comparution libre le 21 septembre de Hocine Hocini, 44 ans, et Salem Fellak, 34 ans. Le procureur avait réclamé trois ans de prison ferme. Mais « il n'y a aucun article de loi qui prévoit de poursuites pour ce cas », avaient souligné les avocats de la défense. Les deux ouvriers, chrétiens évangélistes, avaient été interpellés par la police le 13 août sur un chantier alors qu'ils venaient de finir de manger dans un lieu discret.
Égypte
Limogeage du rédacteur en chef d'« al-Dostour », critique du pouvoir
Le rédacteur en chef du quotidien indépendant égyptien al-Dostour, connu pour être très critique envers le pouvoir, a déclaré mardi avoir été limogé après s'être vu ordonner par la direction du journal de ne pas publier un article écrit par l'opposant Mohammad el-Baradei. Ibrahim Eissa a indiqué que cette décision lui avait été annoncée lundi soir par les propriétaires du journal, et que la décision avait été notifiée au Conseil suprême de la presse. La raison exacte de ce limogeage ne lui a pas été communiquée, mais « elle m'a été annoncée quelques heures après que les propriétaires m'ont dit qu'ils refusaient la publication d'un article de Mohammad el-Baradei à l'occasion du 37e anniversaire de la guerre d'Octobre » - la guerre du Kippour de 1973 -, a-t-il ajouté. Les journalistes d'al-Dostour ont indiqué que la direction a fait saisir dans la nuit les ordinateurs de la rédaction, faisant peser un risque sur la parution de l'édition papier.
Grande-Bretagne
Un prince saoudien jugé pour la mort de son domestique
Un prince saoudien accusé d'avoir battu et étranglé son domestique a comparu mardi devant le tribunal du Old Bailey à Londres. Saud ben Abdulaziz ben Nasir al-Saud, 34 ans, membre éloigné de la famille royale saoudienne - son père est un neveu du roi -, est accusé d'avoir tué le 15 février Bandar Abdullah Abdulaziz, 32 ans, dans une chambre du luxueux hôtel Landmark (ouest de Londres). La victime a été retrouvée étranglée dans la chambre d'hôtel qu'elle partageait avec le prince. Les blessures, dont des marques de morsure sur les joues, « témoignent de la férocité de l'attaque dont il a été victime », a souligné le procureur Jonathan Laidlaw. Le prince avait battu son serviteur à plusieurs occasions, dont au moins une fois filmée par les caméras de sécurité de l'hôtel, au mois de janvier. Selon le parquet, le prince a admis être à l'origine de la mort du serviteur, mais nie l'avoir tué volontairement.
IranAhmadinejad défie l'Occident d'imposer plus de sanctionsLe président iranien Mahmoud Ahmadinejad a défié hier les États-Unis et leurs alliés d'imposer tout de suite plus de sanctions contre l'Iran, affirmant que de telles sanctions n'ont aucun effet sur l'Iran. « Lors de mon voyage (fin septembre aux États-Unis, NDLR), ils...
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