"La Turquie a montré qu'elle était un intermédiaire honnête. Les négociations indirectes doivent donc être menées par l'intermédiaire de la Turquie et commencer au point où elles s'étaient arrêtées en Turquie", a déclaré M. Mouallem à la presse en marge d'une réunion ministérielle syro-turque à Lattaquié (nord ouest).
En 2008, la Turquie a servi d'intermédiaire à des négociations de paix indirectes entre la Syrie et Israël, concernant le plateau syrien du Golan occupé par l'Etat hébreu depuis 1967.
Ces pourparlers lancés en mai 2008 avaient été suspendus en décembre 2008 après l'offensive israélienne dans la bande de Gaza.
M. Mouallem a exclu toute intervention d'un pays tierce dans d'éventuelles nouvelles négociations.
"Les efforts d'autres parties consisteraient à aider" la Turquie dans son rôle d'intermédiaire, a-t-il indiqué.
"Les relations syro-turques forment la base pour la stabilité au Proche-Orient", a insisté M. Mouallem.
Ces relations étant "devenues un exemple à suivre", il a été décidé de former un conseil de coopération quadripartite qui réunirait, outre la Syrie et la Turquie, la Jordanie et le Liban, a-t-il ajouté.
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