La présidence afghane a nié dimanche être intervenue pour empêcher la publication d'un rapport de l'ONU sur des violations des droits de l'homme en Afghanistan entre 1978 et 2001, au lendemain d'une enquête du Temps assurant le contraire.
"Le gouvernement afghan n'a pas empêché la publication d'un rapport de l'ONU", a déclaré le porte-parole du président Hamid Karzaï, Waheed Omer.
"Les Nations unies n'ont pas contacté le gouvernement afghan concernant ce rapport", a ajouté M. Omer, soulignant qu'il ne serait pas "logique" que Kaboul cherche à empêcher ce type de publication.
Dans son édition de samedi, le quotidien suisse Le Temps affirme que l'ONU a "volontairement passé sous silence" un rapport sur des "violations massives" des droits de l'homme en Afghanistan entre avril 1978 et décembre 2001, accusant "Soviétiques", "factions islamistes" et "forces américaines" d'avoir pris part à des "atrocités".
Ce "rapport commandité par le Haut Commissariat (de l'ONU aux droits de l'homme) a été délibérément passé sous silence par les Nations unies, pour des raisons politiques", estime le journal qui s'est procuré une copie de ce document de 300 pages.
Interrogé par le quotidien, l'américain Barnett Rubin, un des trois rédacteurs du rapport, estime que l'ONU a décidé de ne pas publier le document "à la demande du président Karzaï parce qu'il mentionnait des personnes figurant toujours dans le gouvernement afghan".
Parmi les personnalités mises en cause dans le rapport figure Mohammad Fahim, actuellement vice-président de l'Afghanistan après en avoir été ministre de la Défense, "suspecté d'être mêlé à nombre de massacres" selon le journal.
"Abdul Rabb al-Rasul Sayyaf, accusé pour sa part d'avoir été à la tête d'une milice impliquée dans des viols massifs et des assassinats ethniques, reste un membre influent du parlement", conclut Le Temps.
"Le gouvernement afghan n'a pas empêché la publication d'un rapport de l'ONU", a déclaré le porte-parole du président Hamid Karzaï, Waheed Omer.
"Les Nations unies n'ont pas contacté le gouvernement afghan concernant ce rapport", a ajouté M. Omer, soulignant qu'il ne serait pas "logique" que Kaboul cherche à empêcher ce type de publication.
Dans son édition de samedi, le quotidien suisse Le Temps affirme que l'ONU a "volontairement passé sous silence" un rapport sur des "violations massives" des droits de l'homme en Afghanistan entre avril 1978 et décembre 2001, accusant "Soviétiques", "factions islamistes" et "forces américaines" d'avoir pris part à des "atrocités".
Ce "rapport commandité par le Haut Commissariat (de l'ONU aux droits de l'homme) a été délibérément passé sous silence par les Nations unies, pour des raisons politiques", estime le journal qui s'est procuré une copie de ce document de 300 pages.
Interrogé par le quotidien, l'américain Barnett Rubin, un des trois rédacteurs du rapport, estime que l'ONU a décidé de ne pas publier le document "à la demande du président Karzaï parce qu'il mentionnait des personnes figurant toujours dans le gouvernement afghan".
Parmi les personnalités mises en cause dans le rapport figure Mohammad Fahim, actuellement vice-président de l'Afghanistan après en avoir été ministre de la Défense, "suspecté d'être mêlé à nombre de massacres" selon le journal.
"Abdul Rabb al-Rasul Sayyaf, accusé pour sa part d'avoir été à la tête d'une milice impliquée dans des viols massifs et des assassinats ethniques, reste un membre influent du parlement", conclut Le Temps.
La présidence afghane a nié dimanche être intervenue pour empêcher la publication d'un rapport de l'ONU sur des violations des droits de l'homme en Afghanistan entre 1978 et 2001, au lendemain d'une enquête du Temps assurant le contraire."Le gouvernement afghan n'a pas empêché la publication d'un rapport de l'ONU", a déclaré le...
Les plus commentés
Un milliard d'euros pour aider le Liban ou pour... « acheter son silence » ?
« Viens prendre un café » : quand « L’Orient-Le Jour » passe à la censure
« Pourriez pas parler français comme tout le monde ? »...