D'évidence, le linge, qu'on peut dérouler grâce à un mécanisme simple, a enveloppé le corps d'un homme crucifié qui correspond en tout à ce que les Évangiles disent de Jésus. Comment le corps s'est imprimé, en négatif, sur la toile de lin utilisée comme linceul reste une énigme.
La relique a été transportée à Beyrouth par Mgr Giuseppe Ghiberti, président de la Commission diocésaine du Linceul, à Turin. Sa présence au Liban répond à un vœu du patriarche arménien-catholique, Nersès Bedros, qui, au lendemain d'une visite à Turin, a souhaité que la réplique du linge sacré soit exposée en permanence à la cathédrale Saint-Élie des arméniens-catholiques, place Debbas.
Le Saint-Suaire est un drap en lin d'une longueur de 4,53 mètres et d'une largeur de 43 centimètres. Pour Bruno Barberis, directeur du Centre international de Turin sur le Saint-Suaire, les blessures de l'homme du suaire de Turin indiquent que cet homme a été crucifié selon le supplice romain, avec des spécificités typiques du supplice infligé à Jésus, selon les Évangiles. Selon l'expert, il y a une chance sur des millions pour que ce linceul, portant les marques d'un supplice si spécifique, ne soit pas celui qui a enveloppé le corps de Jésus de Nazareth.
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