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Liban

Le 14 Mars condamne les « appels au meurtre » du Hezbollah

Fustigeant les cadres du Hezbollah qui « menacent les Libanais de meurtre », le secrétariat général du 14 Mars exprime son inquiétude face à la prochaine visite du président iranien Mahmoud Ahmadinejad au Liban.

Réuni hier à Sodeco en présence des députés Ammar Houry et Sebouh Galbakian, des anciens députés Farès Souhaid, Samir Frangié et Élias Atallah, et de MM. Eddie Abillama, Élias Abou Assi, Vatcheh Nourbatlian, Hrair Hovivian, Youssef Doueyhi, Naoufal Daou et Nassir el-Assaad, le secrétariat général du 14 Mars a d'abord évoqué « le revers dangereux subi par les négociations palestino-israéliennes, en raison de la détermination d'Israël à poursuivre la colonisation malgré la demande internationale unanime de mettre fin à cette action ». « Cela remet en question la crédibilité de la communauté internationale, notamment la crédibilité du parrain américain. Cet extrémisme israélien réveillera un autre extrémisme en face de lui au détriment de la modération arabe. Il constitue un indice du retour à l'harmonie israélo-iranienne dans le but de faire avorter le projet de paix avec ses références arabe et internationale », a indiqué le 14 Mars dans un communiqué publié à l'issue de la réunion.
« Dans ce contexte, le secrétariat général voit avec beaucoup de prudence et d'inquiétude la visite présumée du président iranien, compte tenu de ses positions hostiles à la paix et sa détermination à considérer le Liban comme une base iranienne sur la Méditerranée », a-t-il souligné.
Le secrétariat général a ensuite renouvelé « son soutien absolu à l'action du Tribunal spécial pour le Liban, jusqu'à la vérité et la justice ». « Les nations qui méritent de vivre ne sont pas fondées sur le reniement de la vérité et de la justice. Dans ce cadre, le secrétariat met en garde contre le reniement de l'unanimité nationale qui s'était forgée autour du tribunal depuis la table de dialogue de 2006 jusqu'à la déclaration ministérielle du gouvernement actuel », a-t-il noté.
Le secrétariat a par ailleurs salué « la position exprimée par le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, selon laquelle le tribunal et la justice sont des nécessités pour la stabilité. Il s'agit d'une occasion pour saluer également l'attachement de la Turquie aux résolutions internationales et aux relations turco-arabes ».
Le secrétariat a en outre évoqué « non sans crainte l'escalade enfiévrée et rejetée de certains cadres du Hezbollah durant les derniers jours, notamment les menaces de meurtre proférées à l'encontre du peuple libanais s'il vient à accepter l'acte d'accusation du tribunal international ». « Le fait de pousser les Libanais à accepter la suprématie de la logique de la force sur celle du droit et de la justice est inacceptable. Cela signifie la fin du Liban. Le fait de pousser les Libanais à faire face aux armes par les armes est aussi inacceptable. Les Libanais considèrent que leur protection est la responsabilité de l'État, et de l'État seulement. Vouloir se protéger de la justice par la discorde confessionnelle est condamnable : le tribunal ne concerne pas une communauté à l'exception de l'autre, et il n'y a pas au Liban de communautés qui souhaitent la justice et d'autres qui n'en veulent pas », a-t-il noté.
« Le secrétariat général appelle les Libanais à considérer ces menaces qu'ils ont entendues comme un stimulus pour unifier leurs rangs et rester attachés à la convivialité, à la paix civile et à la protection de l'État », a-t-il ajouté.
Le secrétariat a enfin salué « le rassemblement populaire organisé par les Forces libanaises la semaine dernière à la mémoire des martyrs, et l'attachement exprimé durant ses positions, aussi bien dans le fond que sur la forme, au partenariat islamo-chrétien, et aux constantes de la révolution du Cèdre ».
Répondant aux questions après sa lecture du communiqué, le coordinateur général des forces du 14 Mars, l'ancien député Farès Souhaid, a estimé (en réponse à une question sur les derniers propos de M. Walid Moallem) que « nul ne peut provoquer la chute du tribunal », et que « nombreuses sont les parties qui tentent de s'ingérer dans les affaires du tribunal sous prétexte que ce dernier porterait atteinte à la stabilité au Liban ». « En tant que forces du 14 Mars, nous sommes attachés à la fois au tribunal, à la vérité, à la justice et à la paix civile », a-t-il souligné. « Les appels à la chute du tribunal ne serviront à rien. Il s'agit de positions médiatiques. Aucune partie n'osera se retirer du cabinet, qui représente la couverture légale unique de ces forces », a-t-il conclu.

Réuni hier à Sodeco en présence des députés Ammar Houry et Sebouh Galbakian, des anciens députés Farès Souhaid, Samir Frangié et Élias Atallah, et de MM. Eddie Abillama, Élias Abou Assi, Vatcheh Nourbatlian, Hrair Hovivian, Youssef Doueyhi, Naoufal Daou et Nassir el-Assaad, le secrétariat...

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