Brèves du monde politique

Sleiman poursuit sa visite au Mexique

Le chef de l'État, Michel Sleiman, qui poursuit sa visite officielle au Mexique, a appelé hier à un « soutien international pour obliger Israël à appliquer la résolution 1701 », réaffirmant son refus catégorique d'un règlement du dossier palestinien « au détriment des intérêts supérieurs du Liban ». Le chef de l'État s'exprimait au cours du dîner donné en son honneur par son homologue mexicain Felipe Calderon, qui a salué les efforts de Michel Sleiman « pour asseoir la stabilité » au Liban.
Signalons que le ministre Adnane Kassar et le Hezbollah, par la voix de l'un de ses cadres, Mohammad Yazbeck, ont rendu un vibrant hommage au président Sleiman pour ses prises de position tant à la tribune de l'ONU qu'au cours de l'interview accordée à la télévision al-Jadid.

Le cafouillage honteux place de l'Étoile

Comme la semaine précédente, la clause sur le financement pour 2010 du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) n'est pas passée en commission parlementaire. Ce sera à la Chambre, au cours de la prochaine séance plénière, de statuer sur son sort. Les députés du 14 Mars ont d'ailleurs enregistré de fortes réserves, tant sur le comportement de leurs collègues du 8 Mars que sur la constitutionnalité de la séance du 16 septembre. Une polémique honteuse a d'ailleurs opposé en pleine séance hier les députés hezbollahis et ceux du Courant du futur, notamment lorsque Ali Ammar a accusé Ahmad Fatfat de traîtrise. « Le TSL est israélien et qui parle en son nom est tout aussi israélien », a tonné le député du Hezb, s'attirant une réplique du même acabit du député Fatfat. Le ton est monté à tel point que le conseiller de Nabih Berry, le député Ali Hassan Khalil, a dû intervenir pour calmer le jeu.

L'appel des « fils » de Soubhi Toufayli...

Les « fils de » l'ancien secrétaire général du Hezbollah Soubhi Toufayli ont exhorté ce dernier à « retourner à sa place légitime, au sommet de la hiérarchie chiite, squatté par des cadres nains qui reçoivent leurs ordres de l'étranger. Les chiites du Liban attendent cela avec impatience », écrit l'appel lancé hier.

Mahfouz se déchaîne contre Bassil

Le chef du Mouvement du changement, membre de l'Alliance du 14 Mars, Élie Mahfouz, s'est déchaîné hier contre le ministre de l'Énergie Gebran Bassil, affirmant que ce dernier « n'a jamais été un militant du CPL et que personne n'avait entendu parler de lui avant qu'il ne devienne le gendre de Michel Aoun ». Il a en outre révélé que le ministre Bassil « n'a passé, en 2001, que deux heures en détention après son arrestation dans le cadre des manifestations du 7 août. Il a bien insisté au cours de l'enquête sur le fait qu'aucun lien ne le lie au CPL », a dénoncé Élie Mahfouz, rappelant que c'est Jamil Sayyed qui avait ordonné sa libération.

El-Qaëda dans le camp de réfugiés de Mar Élias ?

Interrogé par l'agence al-Markaziya, le responsable de la sécurité nationale palestinienne au Liban, Sobhi Abou Arab, a démenti les rumeurs selon lesquelles des éléments d'el-Qaëda se seraient infiltrés dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban en général et dans celui de Mar Élias à Beyrouth en particulier. « Le mouvement Fateh est présent dans 13 bureaux à Mar Élias et nous n'avons enregistré l'entrée d'aucun élément étranger dans le camp ni le moindre mouvement suspect », a-t-il assuré, dénonçant un « complot » contre les réfugiés palestiniens au Liban.