Diminuer la mortalité des femmes pendant la grossesse et au cours des naissances, ainsi que les morts prématurées d'enfants de moins de cinq ans sont les deux objectifs qui progressent le plus lentement, parmi les huit OMD fondamentaux fixés en 2000. Selon l'ONU, dépenser pour les femmes et les enfants réduit la pauvreté, stimule la croissance économique et constitue un droit de l'homme fondamental. Des pays comme l'Afghanistan et la Zambie - mais aussi l'Australie, la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l'Allemagne, l'Inde, le Japon, la Russie et les États-Unis - participent à cette initiative. Les fondations des hommes les plus riches du monde, Bill Gates (États-Unis) et Carlos Slim (Mexique), des ONG comme Amnesty International et des multinationales comme The Body Shop, LG Electronics et Pfizer font aussi partie des donateurs.
Pour la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, investir dans la santé des femmes et des enfants « mérite d'être en tête de notre ordre du jour en matière de développement ».
De son côté, le président américain Barack Obama, qui devait s'adresser devant le sommet hier, devait annoncer une nouvelle politique américaine d'aide au développement. Cette politique consiste à sélectionner de façon plus rigoureuse un groupe de pays cibles pour les aider à devenir pendant la prochaine génération des économies émergentes, a souligné le Washington Post dans son édition d'hier. « Ce que nous voudrions faire est de nous concentrer sur un ensemble de pays et de régions, et d'essayer de nous assurer que toutes nos ressources pour le développement sont destinées à ces pays de façon à maximiser la croissance économique », a souligné un responsable de haut rang sous couvert d'anonymat. La nouvelle approche présente l'aide comme une pièce centrale des stratégies américaines de sécurité et économique, souligne le quotidien. Mais les États-Unis cherchent une nouvelle cohérence dans leur aide au développement qui est actuellement entre les mains de deux douzaines de départements fédéraux et d'agences.
M. Obama, qui s'est engagé à associer plus étroitement les États-Unis aux huit OMD, dont le principal vise à réduire la pauvreté de moitié d'ici à 2015, pouvait s'attendre à recevoir un bon accueil lors de son discours à l'ONU.
Aujourd'hui, il s'adressera à l'Assemblée générale des Nations unies et aura des entretiens séparés avec le Premier ministre chinois Wen Jiabao et le Premier ministre japonais Naoto Kan. Vendredi, le locataire de la Maison-Blanche prendra part à une réunion sur le Soudan et rencontrera les dirigeants des pays de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean). Il s'entretiendra aussi avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, le président colombien Juan Manual Santos et la présidente du Kirghizistan Roza Otunabayeva.
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