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Moyen Orient et Monde - Mali

La France poursuit sa recherche des otages au Sahel

L'armée française poursuivait hier ses vols pour tenter de repérer les otages français et africains enlevés au Niger, au lendemain d'une menace d'el-Qaëda au Maghreb islamique (AQMI) de venger des civils tués, selon l'organisation, au Mali par la Mauritanie. Le ministre français de la Défense, Hervé Morin, a pour sa part affirmé que le sort des otages était « une préoccupation de tous les instants ». « Je souhaite très franchement que nos compatriotes puissent revenir le plus rapidement possible. Cela impose que nous mettions tout en œuvre pour cela et c'est ce que nous faisons », a-t-il ajouté.
Les cinq Français, quatre salariés du groupe nucléaire français Areva et l'épouse de l'un d'eux, ainsi qu'un Togolais et un Malgache, ont été enlevés le 16 septembre sur le site d'Arlit (nord du Niger), probablement pour le compte d'AQMI qui les a transférés au Mali. Le groupe Areva a confirmé hier à l'AFP avoir reçu des autorités nigériennes une lettre datée du 1er septembre, publiée sur le site du quotidien Le Monde, qui fait état de menaces d'enlèvement dans la région d'Arlit.
Hier également, le porte-parole du gouvernement nigérien, Laouali Dan Dah, a affirmé que les ravisseurs sont « affiliés » au groupe de l'islamiste Abou Zeid, « lui-même en lien avec la nébuleuse el-Qaëda ». « Nous n'avons pas reçu à ce jour de revendication, mais nous avons analysé les informations qui nous sont parvenues. Nous avons analysé également les indices que nous avons collectés », a-t-il déclaré. Dans le nord du Mali, Abdelhamid Abou Zeid dirige le groupe d'AQMI considéré comme responsable de l'assassinat, en mai 2009, de l'otage britannique Edwin Dyer et de la mort de l'otage français Michel Germaneau, en juillet 2010.

L'armée française poursuivait hier ses vols pour tenter de repérer les otages français et africains enlevés au Niger, au lendemain d'une menace d'el-Qaëda au Maghreb islamique (AQMI) de venger des civils tués, selon l'organisation, au Mali par la Mauritanie. Le ministre français de la Défense, Hervé Morin, a pour sa part...

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