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Moyen Orient et Monde - Diplomatie

« La résistance » à l’Occident gagne du terrain, affirme Ahmadinejad depuis Damas

La Syrie et l'Iran réaffirment la solidité de leurs relations.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, dont le pays est sous le coup de sanctions internationales pour son programme nucléaire, a déclaré samedi que « le front de résistance (à l'Occident) se renforce dans la région. Les peuples de la région appuient cette politique » menée par Téhéran et Damas, après un entretien de deux heures avec son homologue syrien Bachar el-Assad à l'aéroport de Damas. « Nous avons réalisé une grande victoire car nous avons pu mettre en échec les plans ennemis visant à modifier la carte politique » du Proche-Orient, a indiqué, sans donner plus de détails, M. Ahmadinejad avant son départ pour Alger.
Cette rencontre entre les deux chefs d'État alliés a eu lieu deux jours après la visite à Damas de l'émissaire américain pour le Proche-Orient, dont le pays tente notamment de convaincre la Syrie de prendre ses distances avec l'Iran. Lors de leur entretien, les présidents Assad et Ahmadinejad ont réaffirmé la solidité des relations entre Damas et Téhéran et leur attachement à les développer dans tous les domaines, selon une source iranienne à Damas et l'agence de presse SANA. La dernière visite de M. Ahmadinejad en Syrie remonte à février. M. Ahmadinejad est par ailleurs attendu le 13 octobre à Beyrouth, pour sa première visite au Liban depuis son élection à la présidence en 2005.
À Alger, M. Ahmadinejad s'est entretenu avec le président Abdelaziz Bouteflika, lors d'une escale sur le chemin de New York, où il doit participer à l'Assemblée générale de l'ONU. Le président iranien a été accueilli avec tous les honneurs militaires par M. Bouteflika accompagné du chef du gouvernement algérien, Ahmad Ouyahia, et du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Avant son départ de Téhéran, M. Ahmadinejad avait qualifié les relations irano-algériennes de « très bonnes et en plein développement ».
Hier, M. Ahmadinejad a affirmé à l'émission dominicale « This Week » sur la chaîne de télévision américaine ABC que « nous prenons les sanctions au sérieux, mais c'est très différent de penser qu'elles sont efficaces ». Dans la même émission, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a, pour sa part, fait l'éloge des sanctions économiques internationales imposées à l'Iran, aussi bien par le Conseil de sécurité de l'ONU en juin que par de nombreux pays qui ont renforcé encore leur dispositif à l'encontre de Téhéran. Mme Clinton a jugé que ces sanctions « font très mal ». Le ministre français de la Défense, Hervé Morin, en visite à Washington, a lui aussi estimé que les sanctions « portent leurs fruits ».

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, dont le pays est sous le coup de sanctions internationales pour son programme nucléaire, a déclaré samedi que « le front de résistance (à l'Occident) se renforce dans la région. Les peuples de la région appuient cette politique » menée par Téhéran...

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