« L'approche légale a démontré une efficacité dissuasive et nous sommes prêts à en faire une mode de punition », a déclaré un haut responsable gouvernemental s'exprimant sous le sceau de l'anonymat. « Nous sommes prêts à payer le prix qui convient pour défendre le blocus. L'autre camp devra être prêt à payer le prix pour le remettre en cause », a ajouté ce responsable.
L'État hébreu estime que le blocus imposé sur la bande de Gaza, dirigée par le Hamas, est une des conditions à la sécurité de son territoire. Il permet de lutter contre la contrebande d'armes à destination du groupe islamiste.
Israël avait provoqué un tollé international en mai lorsque des commandos de sa marine avaient arraisonné un navire humanitaire turc, le Mavi Marmara, tuant neuf personnes au cours de l'opération.
Selon des juristes spécialisés, le droit international permet à une nation souveraine d'arraisonner un navire qui tente d'enfreindre un blocus déclaré. Cette disposition devrait être de nature à dissuader les compagnies maritimes qui louent des navires à des militants propalestiniens. En revanche, cela ne devrait pas avoir d'effet dissuasif sur des initiatives telles que celle du Mavi Marmara où les militants avaient eux-mêmes acheté le navire.
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