"Nous sommes tous très inquiets et attendons ce qui va se passer après l'extinction du moratoire le 26 septembre sur la création d'implantations israéliennes", a dit le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse à Paris avec son homologue français, Bernard Kouchner.
"Il faut faire en sorte que le 26 septembre les négociations ne soient pas interrompues. Tous ceux qui peuvent avoir une influence sur la fin du moratoire doivent faire tout leur possible pour l'empêcher", a-t-il ajouté.
Bernard Kouchner a souligné que Paris et Moscou partageaient "une analyse commune". "Il faut essayer de peser de tout notre poids, l'Union européenne, la Russie, les pays arabes en particulier, pour que le 26 ou avant le 26 nous puissions obtenir des Israéliens que le gel des colonisations se poursuive, sous une forme ou une autre", a-t-il déclaré.
Il peut y avoir "un certain nombre de propositions intermédiaires (...) que les Palestiniens pourraient accepter. C'est notre travail commun", a-t-il estimé, sans autre précision.
L'Autorité palestinienne a déjà fait savoir qu'elle abandonnera les négociations si Israël lève le 26 septembre, au terme d'un gel partiel, un moratoire de dix mois sur la construction juive en Cisjordanie occupée.
Interrogé sur le contenu d'un accord de coopération militaire signé lundi à Moscou entre la Russie et Israël, Sergueï Lavrov a affirmé que les Russes étaient "intéressés par des projets conjoints et prêts à fournir un armement à Israël même si ce marché est déjà très occupé".
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