Au total, ce sont 84 personnes qui ont été inculpées, dont 22 ont été arrêtées et emprisonnées, tandis que les autres sont recherchées, selon ANI.
Auparavant, le ministre de la Justice, Ibrahim Najjar, avait annoncé dans un communiqué que 22 suspects avaient été placés en détention et inculpés pour "meurtre, tentative de meurtre, incitation aux querelles confessionnelles, incendie volontaire, ainsi que possession d'armes et d'explosifs".
Le 24 août, des affrontements à l'arme automatique et au lance-roquette avaient opposé dans le quartier de Bourj Abi Haidar (ouest de Beyrouth) des membres du Hezbollah à ceux du groupuscule Al-Ahbache.
Deux membres du Hezbollah ainsi qu'un partisan du groupuscule sunnite avaient péri dans ces affrontements, les pires enregistrés au Liban depuis ceux de mai 2008 entre le Hezbollah et ses alliés d'une part, et les partisans de M. Hariri et ses alliés d'autre part (une centaine de morts en une semaine).
Selon des témoins, c'est une dispute entre des militants locaux du Hezbollah et du groupe Al-Ahbache sur une place de stationnement qui a dégénéré. Les protagonistes ont parlé d'un "incident isolé".
Mais la mobilisation de centaines de combattants armés dans le secteur après l'éclatement des heurts avait mis en lumière la fragilité de la sécurité à Beyrouth et remis sur la table la question de la détention des armes par des groupes autres que l'armée.
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