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Pas de décision américaine de retirer ses armements d'Irak par la Turquie

Les Etats-Unis n'ont pas l'intention d'utiliser le territoire turc pour retirer leurs armements d'Irak, a déclaré samedi à Ankara le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen.
"Je ne suis pas du tout venu ici pour négocier le retrait d'Irak d'équipements lourds et d'armes par le territoire turc", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
"Nous avons bien sûr confiance dans l'infrastructure turque pour faire entrer ou sortir nos équipements de notre théâtre d'opérations, mais nous ne transportons pas d'armes par la Turquie et nous n'avons pas l'intention de le faire dans l'avenir", a-t-il dit.
Un responsable turc avait déclaré vendredi que Washington avait demandé la permission de faire transiter des équipements techniques, mais pas des armes, par la Turquie, avec la fin, annoncée officiellement mardi, de la mission de combat américaine en Irak.
Des discussions sont en cours entre les deux alliés de l'Otan sur cette demande, pour laquelle la Turquie a donné son accord de principe, avait ajouté ce responsable.
Après la fin de leur mission de combat, les Etats-Unis comptent toujours 49.700 soldats en Irak qui doivent désormais se consacrer à la formation des forces de sécurité irakiennes. Ces soldats devront eux aussi être partis à la fin 2011.
L'amiral Mullen a précisé que les Etats-Unis ont retiré d'Irak presque 100.000 hommes et plus de deux millions d'équipements l'an dernier, précisant qu'aucun équipement et aucun contingent d'hommes n'est passé par la Turquie.
"Les lignes de communication et les itinéraires que nous avons utilisés jusqu'à présent sont ceux que nous utiliserons plus tard", a-t-il dit.
L'amiral Mullen a aussi rappelé que des discussions étaient en cours au sein de l'Otan sur la possibilité d'inclure la Turquie dans le déploiement en Europe d'un système de bouclier antimissile américain, dont l'objectif serait de contrer une éventuelle attaque de l'Iran.
"Les membres de l'Otan pensent que le fait d'avoir un système de missiles de défense constitue un outil très important qui doit être mis en place et doit évoluer dans le temps", a-t-il déclaré.
"Il y a eu des discussions avec plusieurs membres de l'Otan dont la Turquie, la Bulgarie et la Roumanie dans le cadre de ce (...) système de défense et sur le point de savoir si les pays (envisagés) soutiendraient sa mise en place. Ces discussions continuent" a-t-il dit.
La Roumanie a déjà entamé des discussions avec les Etats-Unis sur ce projet et la Bulgarie a exprimé le désir d'y participer.
Ankara ne cache pas son hostilité envers ce projet, estimant que malgré son caractère défensif, celui-ci risquerait de détériorer ses rapports avec la Russie et l'Iran qui se sont développés ces dernières années.
Si la Turquie préconise la mise sur pied d'un système commun au sein de l'Otan, dont elle est membre, elle se montre en revanche réticente quant à son engagement dans le projet américain, selon les observateurs.
Les Etats-Unis n'ont pas l'intention d'utiliser le territoire turc pour retirer leurs armements d'Irak, a déclaré samedi à Ankara le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen."Je ne suis pas du tout venu ici pour négocier le retrait d'Irak d'équipements lourds et d'armes par le territoire turc", a-t-il...