"Israël souhaiterait évidemment qu'il y ait moins de ventes (d'armes russes) à la Syrie, mais nous comprenons que la Russie a des intérêts dans la région", a déclaré Mme Azari, citée par l'agence Interfax.
"Nous comprenons qu'une coopération militaire avec différents partenaires intéresse la Russie, en particulier au Proche-Orient et avec la Syrie", a-t-elle ajouté.
Mais la livraison de certains armements risque de déséquilibrer les forces dans la région, a-t-elle observé.
"Il y a des situations qui nous inquiètent davantage que d'autres et nous en discutons directement avec la Russie", a-t-elle poursuivi.
C'est pourquoi la coopération militaire russo-syrienne sera abordée lors de la visite d'Ehud Barak à Moscou, en particulier les ventes de véhicules blindés, selon Mme Azari.
La visite en Russie du ministre israélien de la Défense est prévue du 5 au 7 septembre, selon la diplomate, citée par l'agence RIA Novosti.
En mai, le chef du Service fédéral russe de coopération militaro-technique, Mikhaïl Dmitriev, avait indiqué que la Russie allait livrer à la Syrie des blindés, des missiles sol-air et des avions de chasse.
L'armée syrienne, équipée essentiellement de matériel soviétique vieillissant, souhaite acquérir des armements modernes, selon les agences russes.
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