"Ce serait dommage qu'il n'y ait pas de représentation européenne", a-t-il regretté, à la clôture de la conférence des ambassadeurs.
"On ne peut pas se prévaloir d'une présence qui ne serait pas seulement financière (dans la résolution du problème palestinien) et être absente" à ce rendez-vous, a fait valoir le ministre, faisant allusion à la volonté de la diplomatie européenne de jouer un rôle politique dans la résolution du conflit.
Les pays de l'Union européenne constituent les principaux contributeurs de l'aide aux Palestiniens, mais le rôle politique de l'UE est resté jusqu'alors très en retrait par rapport aux Etats-Unis.
M. Kouchner a confirmé par ailleurs que la France comptait organiser, comme elle l'avait déjà fait en 2007, une conférence d'aide au peuple palestinien.
Il a relevé que "les espoirs suscités par la médiation américaine ont été longs à se concrétiser", mais que la reprise de ces pourparlers "nous invite à un peu plus d'optimisme au terme d'une année ponctuée de crises".
Des pourparlers de paix directs entre Israéliens et Palestiniens reprendront le 2 septembre à Washington en présence du président égyptien Hosni Moubarak et du roi Abdallah de Jordanie.
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