Le leader du principal parti d'opposition espagnol, le Parti populaire (PP, droite), a exigé vendredi que le gouvernement socialiste "s'explique" sur la présence militaire espagnole en Afghanistan, deux jours après la mort de trois ressortissants dans ce pays.
Le chef du gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero doit "prendre des responsabilités" dans ce dossier, a déclaré Mariano Rajoy, annonçant que son parti demanderait, le 3 septembre, la comparution de M. Zapatero devant le Parlement.
"Nous lui demanderons de dire la vérité", a ajouté M. Rajoy, qui s'exprimait au cours d'une conférence de presse. "Il doit expliquer la situation actuelle en Afghanistan et dire la vérité parce que nous ne sommes pas dans une mission humanitaire, mais dans un conflit de guerre".
Un policier afghan a tué mercredi avec un fusil d'assaut deux gardes civils et un interprète espagnols avant d'être abattu, pendant un entraînement en Afghanistan, un acte qualifié d'"attentat terroriste" par le gouvernement espagnol et revendiqué par les talibans.
M. Zapatero "a l'obligation de s'expliquer parce que les Espagnols ont le droit de savoir ce qui se passe, ce que nous faisons (...), jusqu'à quand nous allons rester et quelles sont les perspectives d'avenir", a estimé M. Rajoy, demandant aussi des explications sur les "complications" de la situation actuelle.
Le gouvernement, qui n'a pas annoncé de changements dans sa politique après l'annonce des trois décès, n'a pas fait de commentaires à la suite de ces déclarations.
Plusieurs partis politiques de gauche - le Parti communiste espagnol (PCE), la coalition de gauche Izquierda Unida (IU), les Verts (ICV) et le parti nationaliste de Galice (BNG) - ont quant à eux demandé le retrait des troupes espagnoles d'Afghanistan.
Le PCE a annoncé qu'il prendrait à l'automne une initiative citoyenne pour réclamer un débat parlementaire sur la question.
IU, ICV et BNG ont déjà demandé, par le passé, au Parlement espagnol de décider un retrait des troupes, mais l'idée a été rejetée, tant par le Parti socialiste que par le PP.
L'Espagne compte environ 1.500 militaires en Afghanistan, essentiellement déployés dans le nord-ouest.
Le chef du gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero doit "prendre des responsabilités" dans ce dossier, a déclaré Mariano Rajoy, annonçant que son parti demanderait, le 3 septembre, la comparution de M. Zapatero devant le Parlement.
"Nous lui demanderons de dire la vérité", a ajouté M. Rajoy, qui s'exprimait au cours d'une conférence de presse. "Il doit expliquer la situation actuelle en Afghanistan et dire la vérité parce que nous ne sommes pas dans une mission humanitaire, mais dans un conflit de guerre".
Un policier afghan a tué mercredi avec un fusil d'assaut deux gardes civils et un interprète espagnols avant d'être abattu, pendant un entraînement en Afghanistan, un acte qualifié d'"attentat terroriste" par le gouvernement espagnol et revendiqué par les talibans.
M. Zapatero "a l'obligation de s'expliquer parce que les Espagnols ont le droit de savoir ce qui se passe, ce que nous faisons (...), jusqu'à quand nous allons rester et quelles sont les perspectives d'avenir", a estimé M. Rajoy, demandant aussi des explications sur les "complications" de la situation actuelle.
Le gouvernement, qui n'a pas annoncé de changements dans sa politique après l'annonce des trois décès, n'a pas fait de commentaires à la suite de ces déclarations.
Plusieurs partis politiques de gauche - le Parti communiste espagnol (PCE), la coalition de gauche Izquierda Unida (IU), les Verts (ICV) et le parti nationaliste de Galice (BNG) - ont quant à eux demandé le retrait des troupes espagnoles d'Afghanistan.
Le PCE a annoncé qu'il prendrait à l'automne une initiative citoyenne pour réclamer un débat parlementaire sur la question.
IU, ICV et BNG ont déjà demandé, par le passé, au Parlement espagnol de décider un retrait des troupes, mais l'idée a été rejetée, tant par le Parti socialiste que par le PP.
L'Espagne compte environ 1.500 militaires en Afghanistan, essentiellement déployés dans le nord-ouest.
Le leader du principal parti d'opposition espagnol, le Parti populaire (PP, droite), a exigé vendredi que le gouvernement socialiste "s'explique" sur la présence militaire espagnole en Afghanistan, deux jours après la mort de trois ressortissants dans ce pays.Le chef du gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero doit "prendre des responsabilités" dans ce...
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