L'accord, fruit de négociations techniques, a donné lieu à "un accord de principe". "Le Koweït l'a signé et l'Irak le fera la semaine prochaine", a déclaré à la presse, cheikh Ahmad Abdallah Al-Sabah.
Le texte prévoit de faire appel à "une seule et même compagnie internationale pour l'exploration" des deux côtés de la frontière, a-t-il dit.
"Ceci dans le but d'éviter de futures plaintes sur une surexploitation par l'un des deux pays d'un champ commun", a encore dit le ministre.
Des gisements se trouvent à la frontière y compris celui, géant, de Roumaïla situé en Irak mais qui s'étend en territoire koweïtien où il est connu sous le nom de Ritqa.
D'autres champs présentent la même configuration, comme ceux de Zoubeïr et Safouane en Irak.
Le gros de la production actuelle de l'Irak -qui atteint 2,5 millions de barils par jour- est assurée par Roumaïla (1,5 millions de barils par jour) alors que la production koweïtienne du camp Ritqa n'atteint que 50.000 barils par jour.
Par le passé, les deux parties s'accusaient de se voler du brut. C'est l'une des raisons qui avaient été utilisées par le régime de l'ancien président irakien Saddam Hussein pour envahir le Koweït en 1990.
Le Koweït et l'Irak contrôlent à eux seuls environ le quart des réserves mondiales de brut avec 15% pour l'Irak et 10% pour le Koweït.
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