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Culture - Création

Dana Adada et ses mosaïques artistiques

Certaines de ses mosaïques frisent l'œuvre d'art. Toutes les autres sont d'une impeccable qualité. C'est que Dana Adada allie la patience infinie de l'artisan à l'inspiration de l'artiste.

La balançoire de Dana Adada, en tesselles irisées, une très belle pièce à la fois utilitaire et ornementale. (DR)

Elle peut tout faire en mosaïque, Dana Adada. Du simple plateau à la fresque murale, en passant par le faux cactus, la balançoire, des tables de jeux ou même une poupée !
Et son travail, outre la diversité de ses formes, est réellement impressionnant par sa maîtrise.
Diplômée en arts plastiques de l'UL, cette mosaïste autodidacte a acquis, de ses études, le sens de la composition et celui des couleurs. La « carnation » du visage de sa poupée, par exemple, est d'un subtil dégradé de rose chair, d'un naturel confondant.
Une formation artistique qui, combinée aux qualités innées de perfectionnisme, d'habileté manuelle et d'infinie patience de Dana Adada, explique la qualité de ses œuvres.
Et puis il y a la créativité, cette fantaisie du regard qui se concrétise dans l'élaboration d'une pièce innovante. À l'image de ses balançoires. En mosaïque, bien sûr. Qu'elle décline sous toutes les formes. De la simple tablette pour balançoire d'enfant aux sièges de salon suspendus par des cordes au plafond, aux dossiers et accoudoirs entièrement recouverts de magnifiques tesselles de mosaïque irisées, elle élabore des pièces à chaque fois uniques et aux motifs à chaque fois renouvelés.
« L'idée de cette pièce m'est venue un jour où j'avais emmené ma nièce jouer à la balançoire dans un jardin. Ce moment de plaisir partagé était tellement agréable que je me suis demandé pourquoi les adultes ne pourraient-ils pas se balancer eux aussi ? C'est à la suite de cela que j'ai conçu ma propre balançoire qui fait aussi office de meuble ornemental dans mon salon », raconte la jeune femme, qui dit tirer son inspiration aussi bien de ses instants d'émotions que des besoins de la vie quotidienne.
« Tout me ramène à l'art », ajoute aussitôt Dana Adada qui se bat pour que le travail de la mosaïque soit reconnu, dans certains cas, comme un véritable métier artistique et non plus seulement comme un métier artisanal.
Certes, une large partie de la production de Dana Adada est faite de petites pièces artisanales, comme les plateaux de services, les boîtes à kleenex ou même les tables basses à motifs jeux de société (échiquier, Barjis, Mastermind, Serpents et échelles, etc., accompagnés de leurs pions cachés dans des tiroirs), mais la mosaïste n'en privilégie pas moins les pièces véritablement artistiques. Cela peut être l'aménagement des murs et plafonds d'une pièce en fresque paysagère entièrement réalisée en tesselles ou une sculpture en mosaïque, ou encore des tableaux en mixed-médias mélangeant peinture, mosaïque, fusion de verre et motifs en métal...

Le métal revient d'ailleurs souvent dans les créations en mosaïque de la jeune femme. « Il introduit une touche de modernité dans cet art très ancien », considère-t-elle.
Dana Adada, qui, par ailleurs, fait bénéficier de son expérience les élèves de l'Université pour tous (l'UPT), affirme être ainsi constamment à la recherche de l'idée nouvelle, du détail innovant.
« Quand on est autodidacte, comme moi, on développe en permanence son travail, on n'arrête pas là où les autres pensent que c'est suffisant », affirme cette jeune femme qui conjugue avec bonheur l'art d'accommoder les tesselles au quotidien !
Elle peut tout faire en mosaïque, Dana Adada. Du simple plateau à la fresque murale, en passant par le faux cactus, la balançoire, des tables de jeux ou même une poupée ! Et son travail, outre la diversité de ses formes, est réellement impressionnant par sa maîtrise. Diplômée en arts plastiques de l'UL, cette mosaïste...
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