Dans le texte qu'il a adressé au gouvernement, le parlementaire s'interroge sur le point de savoir pourquoi le chef de la diplomatie n'a pas tenu compte des dispositions de l'article 114 de la loi électorale relatif au vote des émigrés dans leur lieu de résidence.
Il élabore davantage cette idée dans la lettre destinée au ministre des Affaires étrangères et dans laquelle il rappelle les dispositions de la loi électorale, notamment les délais fixés pour la mise en place du mécanisme supposé permettre aux émigrés enregistrés auprès des ambassades de participer aux élections parlementaires. M. Keyrouz a ainsi rappelé que le délai d'un an fixé par la loi pour que le palais Bustros établisse et soumette au Conseil des ministres une étude exhaustive en rapport avec le mécanisme de vote dans les pays d'émigration a expiré le 9 octobre 2009. Il a ensuite demandé au ministre ce que sont devenues cette étude et ses recommandations au sujet des besoins logistiques et techniques, et de leur coût approximatif.
M. Keyrouz a posé d'autres questions dans ce cadre : « Pourquoi est-ce que les délais fixés par la loi n'ont pas été respectés, surtout que cela va bientôt faire deux ans que ces délais ont expiré ? Quelles sont les raisons de ce retard ? Quand est-ce que l'étude sera établie ? Comment le Conseil des ministres pourra-t-il prendre les mesures pratiques nécessaires et débloquer les fonds requis pour les législatives de 2013 si ce retard persiste ? »