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L'Iran agit contre la démocratie en Irak (général américain)

L'Iran finance des groupes extrémistes en Irak, de crainte qu'une démocratie forte ne s'installe chez son voisin, a affirmé dimanche le commandant des forces armées américaines en Irak.
Le général Ray Odierno, interrogé sur CNN, a également estimé que les forces de sécurité irakiennes, en se renforçant, seront prêtes pour le retrait des troupes américaine à la fin de l'année prochaine.
"Je pense qu'ils (les Iraniens) ne veulent pas voir l'Irak devenir un solide pays démocratique", a déclaré le général Ray Odierno à la chaîne américaine CNN.
"Ils préféraient y voir un gouvernement institutionnellement faible qui ne leur crée pas de problèmes à l'avenir", a-t-il ajouté.
Le général Odierno a déclaré que l'Iran finançait et entraînait des extrémistes chiites en Irak afin de renforcer les capacités des insurgés.
Selon lui, ils s'attachent en partie à attaquer les forces américaines mais aussi "à s'assurer que tout le monde comprenne qu'ils ont un certain impact dans le pays".
"Clairement, ils veulent voir se former un certain type de gouvernement ici", a poursuivi le général.
Ces commentaires interviennent alors que l'armée américaine est en train d'achever sa plus grosse opération logistique depuis la Seconde Guerre mondiale avec le retrait des troupes de combat entrées en Irak il y a sept ans.
Interrogé sur le fait de savoir si l'armée et la police irakienne seraient prêtes pour l'échéance de 2011, lorsque les derniers 50.000 GI partiront, le général Ray Odierno a déclaré: "d'après moi, elles le seront".
"Je pense (que les forces irakiennes) continuent de progresser. Nous les voyons progresser dans leur organisation, leur capacité à conduire des opérations", a-t-il ajouté.
"Le peuple irakien est un peuple résilient. (Les Irakiens) veulent avoir un pays démocratique. Ils veulent qu'il soit le leur. Ils veulent avancer et contribuer à la stabilité de la région", a-t-il encore affirmé sur CNN.
Le général a ajouté, après le retrait des troupes de combat actuellement en cours, que des unités resteraient sur place "pour conseiller, entraîner et donner de l'assistance".
Mais ces troupes "sont certainement capables de conduire des opérations de combat si cela est nécessaire", a ajouté le général évoquant des circonstances comme: "si par exemple, nous faisions face à un échec total des forces de sécurité irakiennes, ou si vous aviez des dissensions politiques qui causent une fracture". "Mais ce n'est pas ce qu'il se passe en ce moment", a-t-il conclu.
L'Irak reste le théâtre d'attaques et d'attentats meurtriers, avec l'attaque la plus meurtrière de l'année mardi qui a fait 59 morts et 125 blessés dans un centre de recrutement de l'armée irakienne.
L'Iran finance des groupes extrémistes en Irak, de crainte qu'une démocratie forte ne s'installe chez son voisin, a affirmé dimanche le commandant des forces armées américaines en Irak.Le général Ray Odierno, interrogé sur CNN, a également estimé que les forces de sécurité irakiennes, en se renforçant,...